LES MAIRES VAROIS MONTENT AU FRONT
Nombre de maires varois étaient invités, notamment ceux dont les communes sont situées dans le périmètre du Parc naturel régional du Verdon et de celui de la Sainte-Baume. C’est d’ailleurs Bernard Clap, maire de Trigance et président du PNR du Verdon, qui, après les mots d’accueil du maire de Gréoux-les-Bains, a remercié le président de la République « d’avoir choisi ce territoire (...) qui s’est soucié du développement durable avant les signes du réchauffement climatique ». « Il y a urgence à agir, a-t-il ajouté .Ona besoin des services de l’État, d’un soutien technique, administratif, financier. Les PNR peuvent jouer un rôle, mobiliser les citoyens, les associations. En replaçant l’humain au coeur des démarches ». Pour lancer ce débat consacré à la transition écologique, on ne pouvait mieux tomber…
Espoirs et déceptions
Ses confrères ont emboîté le pas, sur d’autres sujets. Ainsi, successivement, Jean-Pierre Véran, maire de Cotignac et président de l’association des maires du Var, et André Guiol, maire de Néoules et président de l’association des maires ruraux du Var, ont demandé à Emmanuel Macron un recul sur la loi NOTRe et la GEMAPI, qui transfèrent les compétences des communes aux intercommunalités au niveau des PLU, de l’eau et de l’assainissement. Le président de la République a ouvert la porte à l’assouplissement pour laisser la liberté à chaque territoire dans une logique de bassin. André Guiol est ainsi reparti plein d’espoir, àla suite de cette ouverture. Le maire d’Aups, Antoine Faure, qui n’a pas pu poser sa question, a trouvé le président « très réactif dans ses réponses » mais « j’ai été très déçu lorsqu’il a dit qu’on a la chance d’avoir les trois quarts de notre production d’énergie par le
nucléaire ». En revanche, Stéphane Arnaud, maire de Seillons-Source-d’Argens, a fait savoir son mécontentement de n’avoir pas été retenu dans la liste des invités. Malgré son écharpe tricolore, les gendarmes ne l’ont pas laissé passer.