Moment de célébrité pendant les attentats de
Longtemps méconnu du grand public, Wikistrike a eu son heure de « gloire » pour sa couverture des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, en , où plusieurs médias ont commencé à parler de lui (pour le qualifier notamment de « pot-pourri malodorant », comme l’ont fait nos confrères de Télérama). Comment cette soi-disant référence du « journalisme de vérité » a couvert ces événements tragiques ? « On relie les points, on relève les incohérences. Et on monte un article à charge contre le pouvoir. On relève des points grossiers, que les gens suivent ou ne suivent pas », explique Alexander Doyle, qui a accordé une interview à Nice-Matin seulement par amour de l’OGC Nice, lui qui refuse tout contact avec les journalistes d’une manière générale. «Sur Charlie Hebdo, c’est une attaque qui vient de l’État, directement ou non. Comme en avec Mohamed Merah », assène-t-il. Pour les attaques de , le gouvernement est, à ses yeux, forcément à la manoeuvre puisque François Hollande « n’a pas pu inviter tous les chefs d’Etat à la marche républicaine du janvier, c’est bien trop compliqué à organiser en aussi peu de temps » nous explique-t-il. Un banal problème d’agenda, donc. En , Wikistrike insinue que l’attentat de Nice a été fomenté par les Etats-Unis, sans que l’on comprenne trop bien pourquoi. « On a été relativement sages pour cet attentat, on est davantage journalistes maintenant. On était pires avant », nuance sérieusement (?) Alexander Doyle.