Les réactions
Jean-Pierre Giran (maire de Hyères)
◗ « L’assassinat qui a été perpétré atteste une fois de plus de la violence qui règne au Val des Rougières. Sur fond de trafic de drogue, voilà un jeune de ans qui vient de perdre la vie. Au moment où le ministre de l’Intérieur n’a pas cru devoir retenir le Val des Rougières comme “quartier de reconquête républicaine”, ce terrible drame sonne comme un rappel au gouvernement. Il est démontré que les problèmes d’insécurité sont communs au triangle La Seyne-Toulon-Hyères et que Hyères mérite les mêmes renforts policiers que ses voisins. Je réitère donc par lettre ma demande de voir classé le Val des Rougières comme “quartier de reconquête républicaine” ».
Hubert Falco (président de la métropole TPM)
◗ « Avec mes collègues de La Seyne et Hyères, nous n’avons eu de cesse d’alerter le gouvernement et le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner sur le manque de moyens criant, tant humains que matériels, dont souffrent nos forces de l’ordre sur nos territoires ». L’élu souligne que le février, le ministre de l’Intérieur a pris en compte partiellement les demandes en intégrant quatre quartiers de Toulon et La Seyne dans le dispositif des “quartiers de reconquête Républicaine”, écartant le quartier du Val des Rougières à Hyères malgré les demandes répétées et justifiées. « Je présente mes condoléances à la famille et j’exprime toute ma solidarité avec Jean-Pierre Giran. Il est devenu urgent et crucial que le gouvernement prenne enfin des mesures efficaces et concrètes pour endiguer le trafic de drogue dans nos quartiers, que les renforts annoncés pour Toulon et La Seyne arrivent rapidement et que Hyères et le Val des Rougières soient enfin inclus dans le dispositif des “Quartiers de reconquête républicaine” ».
Jacques Politi (élu hyérois d’opposition)
◗ « Ce mars est la deuxième fois, en quelques années, que la vie a été enlevée au Val des Rougières. Ce qui se passe dans ce quartier est notre affaire à tous. Une minorité prend tout le quartier et ses habitants en otage. Il nous faut reconquérir le terrain avec la police, les familles et le mouvement associatif ».
William Seemuller (conseiller municipal)
◗ « Nous nous associons aux demandes du maire de bénéficier des moyens supplémentaires de l’État pour assurer la sécurité publique et la lutte contre le trafic de drogue. Au-delà, la ville doit engager une politique d’aménagement urbain avec des architectes, de soutien aux associations notamment pour les femmes et les enfants ».