Tant qu’il y a de la vie...
Après la décision de la Fédération qui a réduit la sanction de Paris 92, la qualification toulonnaise pour les play-offs ne tient plus qu’à un fil. Mais les ReBelles vont jouer le coup à fond
Toutes les équipes de LFH vous le diront, ce n’est pas dans les habitudes toulonnaises de baisser les bras. Et même si cela arrive parfois - on pense à la claque reçue par Nantes il y a un mois (20-34) - les ReBelles sont réputées pour leur combativité. Le fameux « on ne lâche rien » revient en boucle dans les bouches des joueuses au moment d’évoquer la fin de saison. Et ce n’est pas Sandor Rac, en vieux briscard du handball, qui va tenir un autre discours à trois journées de la fin et alors que se profile un Toulon/Saint-Cyr - Besançon décisif (à 20h30 au palais des sports).
Sans calcul
Paris 92 ayant récupéré en début de semaine les deux points de ses défaites sur tapis vert concédées en début de saison face à Fleury et Besançon pour
(1) avoir aligné une joueuse non qualifiée, le deal pour les Toulonnaises est simple : il faut a minima battre Besançon ce soir et Chambray le 3 avril pour espérer revenir à hauteur des Parisiennes - pour peu que celles-ci perdent à la fois à Saint-Amand puis contre Nice. Difficilement envisageable... « Mais en sport, on voit tellement de trucs extraordinaires, sourit Sandor Rac. Regardez avec le PSG en Ligue des champions. Ou l’Ajax qui va battre le Real Madrid. En handball aussi il m’est arrivé de décrocher une qualification à la différence de buts. Tant que c’est jouable, nous allons essayer de passer. Et si par malheur les play-offs ne sont plus possibles, nous devrons quand même chercher à prendre des points pour accrocher la 9e place et débuter les playdowns avec quatre points. Il sera temps de faire le bilan après... »
1. Avant appel de Paris 92, la Fédération avait donné matches perdus avec 0 point (en LFH, la défaite vaut 1 point, le nul 2 points et la victoire 3 points).