La plateforme inaugurée hier soir
Il y avait beaucoup de monde hier soir, des professionnels et acteurs de la santé et élus impliqués investis dans ce domaine, pour découvrir les locaux (décorés d’affiches de Monsieur Z) de la Plateforme territoriale d’appui (PTA), avenue de l’Aéroport à Hyères. Dans son discours, Jean Aribaud a rappelé les valeurs et la philosophie qui guident la fondation COS Alexandre Glasberg qu’il préside (dont dépend le COS Beauséjour gestionnaire de la PTA) portée notamment par des « hommes et femmes qui ont le souci de l’autre, particulièrement quand il est dans un état de grande fragilité ». La PTA, c’est quoi ? « Les pouvoirs publics nous ont missionnés pour décliner une feuille de route. On nous a concédés une partie d’un pouvoir régalien : la santé. Il faut s’en montrer digne. Les pouvoirs publics nous demandent d’apporter un soutien à tous les professionnels de santé du sanitaire, du médico-social et du social pour le suivi de tous les parcours de santé pour les patients dits complexes », a souligné le directeur de la plateforme, Giancarlo Baillet, par ailleurs directeur du COS Beauséjour. Dans un message diffusé en son absence, Marie-Anne Montchamp, présidente de la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie) a salué « cette innovation structurante qui permet d’obtenir des réponses (...) » pour « nos concitoyens qui veulent vieillir chez eux et rester des citoyens à part entière ». « Les choses en matière de mise en oeuvre de la santé au service de nos concitoyens sont en train de changer profondément (...). À présent, la santé se conçoit dans une logique de coordination, de proximité et de prise en charge de la personne dans un parcours (...). Ce qui se fait ici est exemplaire », a souligné pour sa part Philippe de Mester, le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) à propos de la Plateforme d’appui territoriale. Le maire Jean-Pierre Giran s’est félicité de la création de cette PTA à Hyères qui a une légitimité à l’accueillir de par l’existence dans la cité « d’un écosystème hospitalier incroyable ». Au nom du département dont il est vice-président, Francis Roux, premier adjoint au maire et luimême ancien médecin, a apporté tout son soutien à la structure.