IL A CONSERVÉ SON TITRE DES SUPER-MOYENS À LEVALLOIS-PERRET Gus Tamba voit plus loin
Après la conservation de sa couronne nationale face au Breton Steven Crambert, le Fréjusien s’est accordé une semaine de récupération. Mais a déjà repris son emploi dans les travaux publics !
N’allez pas croire que Gustave Tamba a fêté samedi soir la conservation de son titre national des super-moyens, à Levallois-Perret ! Car si au lendemain de la défense victorieuse de sa couronne contre le Breton Steven Cramber le Fréjusien s’est accordé une semaine de repos, il n’en a pas moins repris dès lundi matin le chemin de l’entreprise de travaux publics Mered et Fils où il est employé !
En terre inconnue
« Je n’ai pas eu vraiment le temps de fêter ça, avoue Marvelous Gus, je le ferai plus tard. De toute façon je ne suis pas un fêtard, mais plutôt un bosseur ! » Personnage très attachant, de ceux qui honorent son sport, l’élève de Yannick Paget tient d’ailleurs à rendre hommage à son adversaire : « J’apprécie beaucoup Steven Crambert. C’est un garçon humble et très gentil dans la vie. Sur un ring, il est tenace, très solide. Il faut être deux pour faire un bon combat ! » Un combat qui aura d’ailleurs été à son terme : « Crambert m’a conduit en pays inconnu. C’est la première fois que j’ai disputé dix rounds, puisque les deux fois précédentes je m’étais imposé par K.-O à la première reprise puis par arrêt de l’arbitre à la 8e ! Je suis content d’avoir tenu physiquement la distance ! » Il faut dire que son intelligence naturelle l’a bien aidé. Car Marvelous Gus n’a pas foncé tête baissée. Et en a gardé sous le gant : « J’ai démarré assez fort les quatre premiers rounds. Puis j’ai progressivement relâché en puissance. J’ai géré. » Ce titre des super-moyens toujours en poche, Gustave Tamba voit désormais plus loin et espère se voir offrir bientôt une chance européenne. Mais il va falloir encore patienter.
Gustave Tamba a enregistré à LevalloisPerret sa e victoire en combats chez les professionnels. Parmi ces succès, l’ont été avant la limite.
« Avec mon promoteur Malamine Kone, on a vu ça. Il va d’abord falloir que je défende encore une fois mon titre (contre le Villeurbannais Hakim Zoulikha), avant d’espérer passer à l’étape supérieure. Mais pour disputer un championnat d’Europe, plusieurs critères entrent en ligne, dont le classement. On verra, mais j’ai confiance. » Maman Lucie n’a pas fini de se ronger les sangs pour son champion de fils !