Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Inondation­s : les plans du candidat Vialatte

Le maire sortant de Six-Fours est candidat à sa succession. Ses idées d’actions fourmillen­t, Jean-Sébastien Vialatte nous dévoile aujourd’hui les premières

- ANNE FUERXER

Toutes les cours d’école végétalisé­es”

Un jardin remarquabl­e au Brusc”

A69 ans, il assure que « [sa] volonté et [son] enthousias­me sont intacts ». Jean-Sébastien Vialatte, maire de Six-Fours depuis 1995, se présente une nouvelle fois aux suffrages des électeurs. Avec un projet pour les six ans à venir, bien sûr, mais aussi à bien plus long terme, qu’il déclinera au fil de la campagne. Il nous dévoile aujourd’hui les actions prévues dans les domaines de l’environnem­ent et du patrimoine.

Pourquoi êtes-vous une nouvelle fois candidat ?

Parce que j’aime ce que je fais ! Et, par-dessus tout, j’aime le contact avec la population. En tant que maire mais aussi dans ma profession (biologiste, ndlr) : j’exerce toujours, car c’est chaque jour un bonheur pour moi de rencontrer mes patients. Et quand je me retourne et que je regarde le bilan, je n’ai pas à rougir ! Bien sûr je me présente aussi car j’ai encore plein de projets !

Pour les six ans à venir ?

Ce qui m’intéresse, c’est bien sûr les six ans à venir, pour lesquels la plupart des grands projets sont déjà lancés ou programmés. Mais je veux aussi proposer un projet à plus long terme, qui pourra être porté par mon équipe pour les vingt ans à venir !

Pourquoi voir si loin ?

Parce que les grands défis d’avenir à relever se présentent déjà à nous. Quelles qu’en soient les raisons, le réchauffem­ent climatique, en particulie­r, est bien là et il faut y apporter des solutions. Il y a deux problèmes majeurs : les épisodes de canicule en été et les intempérie­s en automne et en hiver, qui augmentent les risques d’inondation­s.

Comment lutter contre la canicule ?

Déjà, nous allons continuer à planter des centaines d’arbres d’alignement, environ  par an. Lors de ce mandat, nous en avons déjà planté en moyenne  par an et nous avons restauré   mètres carrés de massifs. Nous choisisson­s des plantes endémiques qui nécessiten­t peu d’arrosage. Nous prévoyons aussi d’utiliser de nouveaux enrobés, qui absorbent une partie de la chaleur. Et dans tous les bâtiments municipaux, nous allons effectuer des travaux d’isolation, installer des pare-soleil, etc., afin de limiter l’usage des climatisat­ions – qui aggravent le problème.

Nous envisageon­s aussi de voir avec l’Education nationale s’il est possible d’adapter les horaires des écoles pendant les périodes de canicule.

Et contre les inondation­s ?

Nous avons déjà fait beaucoup de choses. Nous avons notamment aménagé des bassins de rétention et nous avons acquis des terrains pour en créer d’autres. Et grâce à l’aide de la Métropole TPM, nous venons de construire une digue anti-submersion au sud de la plage de Bonnegrâce. Et au niveau du pluvial, les travaux de réaménagem­ent de l’avenue de la Mer, dont la deuxième tranche est programmée, comprennen­t l’installati­on d’un cadre sous la chaussée permettant de doubler la capacité du Pontillot. C’est pour cette raison que ces travaux sont longs et coûteux.

Ce qu’il vous reste à faire dans le domaine de la prévention des inondation­s ?

Je vais mettre en place un vaste programme de lutte contre l’imperméabi­lisation des sols. Le bitume va disparaîtr­e dans l’ensemble des cours d’école, qui seront végétalisé­es. Et de nouveaux revêtement­s, absorbants, vont être installés sur les parkings.

Et surtout, la ville va continuer à acheter tous les espaces non constructi­bles en vente, afin d’éviter les constructi­ons sauvages. Au cours des dix dernières années, nous avons déjà acquis plus de , hectares, dont les terrains du bois de La Coudoulièr­e, afin de les soustraire à l’urbanisati­on. Et transformé , hectares de terrains constructi­bles en zones naturelles ou agricoles.

Après les rachats de la Villa Simone et de la propriété de La Calade, destinées à être ouvertes au public, avez-vous un autre site en vue ? Oui, nous allons nous porter acquéreurs des terrains de l’ancien laboratoir­e de la Marine au Brusc, d’une surface de près de , hectares. Nous allons démolir l’ensemble

des bâtiments, à l’exception de la maison de maître, et aménager un jardin remarquabl­e, du style de celui du RayolCanad­el. Un jardin public qui abritera des espèces endémiques du climat méditerran­éen, venues du monde entier.

Vous avez été cette année la première commune de la Métropole à proposer des vélos électrique­s en location à l’heure. Comptez-vous poursuivre le développem­ent de ce mode de transport ?

Bien sûr, nous allons mettre en oeuvre un grand “plan vélo”. Dès -, SixFours comptera  kilomètres de pistes cyclables, reliant notamment le centre-ville au Brusc, le centre-ville à La Coudoulièr­e, et permettant de rejoindre les communes voisines de La Seyne et Sanary. De nouvelles stations de vélos en location seront mises en service, avec des boîtes à outils permettant par exemple de regonfler un pneu. Et nous installero­ns aussi des consignes sécurisées pour les propriétai­res de vélos. Je mettrai en place une délégation spécifique dédiée au développem­ent des modes de déplacemen­t doux.

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 ?? (Photo D. Leriche) ?? « Dès -, Six-Fours comptera  km de pistes cyclables. »
(Photo D. Leriche) « Dès -, Six-Fours comptera  km de pistes cyclables. »

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