« Les choses improvisées, je ne suis pas d’accord ! »

Richard Strambio, maire de Draguignan, reporte d’une semaine la rentrée

Dans la capitale de la Dracénie, la rentrée sera décalée ou ne sera pas. C’est la décision qu’a prise le maire fraîchement réélu au premier tour, Richard Strambio. Les enfants dracénois retrouveront le chemin de l’école le 18 mai. Le premier magistrat s’en explique.

Pourquoi avoir décidé de reporter la rentrée des classes ?

Nous avons étudié, tous ensemble, avec l’administration, la possibilité de rouvrir les écoles. Mais nous n’avons obtenu l’avis du conseil scientifique qu’aujourd’hui (hier, Ndlr). J’aurais aimé l’avoir une semaine avant.

Quels sont les enjeux de cette rentrée pour votre municipalité ?

Nous avons  écoles à Draguignan,  primaires,  maternelles pour   élèves. Ce n’est pas rien ! Cela demande une organisation pour tout mettre en place afin que tout le monde soit bien accueilli. Tout le monde, cela veut dire les enfants, évidemment, mais aussi le personnel enseignant, municipal… Et n’oublions pas la cantine !

Vous semblez remonté…

Les choses improvisées, je ne suis pas d’accord. Il faut appliquer les mesures sanitaires, ne pas faire n’importe quoi. Et là, on reçoit le protocole cinq jours avant la reprise ! Alors ce décalage, ce n’est pas un caprice : on prend le temps pour être précis. On est en responsabilité, nous les assumons. Je ne prendrai pas le moindre risque.

Que reste-t-il à faire d’ici le retour à l’école ?

Nous allons voir s’il est possible d’ouvrir plus tôt, mais je souhaite prendre attache avec les enseignants, pour que tout le monde travaille dans de bonnes conditions. Combien y aura-t-il d’élèves, de professeurs ? Je ne le sais pas !