Refuge pour animaux : ‘‘La crainte d’une vague d’abandons après le confinement’’
Pendant cette période d’isolement forcé, au refuge de l’Association varoise de secours aux animaux (Avsa), son directeur Thierry Calvet et six soigneurs se relayent pour s’occuper de leurs pensionnaires à quatre pattes. En plus des soins indispensables, ils pallient l’absence des bénévoles pour les promenades quotidiennes des chiens. « Nous enregistrons peu d’abandons depuis le 18 mars, même un peu moins qu’avant, indique Thierry Calvet. Et pas plus de signalements de maltraitance sur des animaux. » Laurent Gregoriou, président de l’association qui est en convention avec vingthuit communes du Var, confirme : « Pour le bonheur des chiens, le confinement est efficace. Nous craignons plutôt une vague importante d’abandons après le confinement qui coïncidera avec le pic habituel des vacances. Pour l’instant, ces futurs chiens abandonnés servent de prétexte pour se promener... » Les dons financiers, matériels et alimentaires sont par contre et fatalement en baisse. « Les gens nous apportaient régulièrement des laisses, des shampoings, des anti-parasitaires ou vermifuges, ce qui viendrait à manquer en cas de prolongation du confinement. » L’Avsa s’adapte à la situation et pour enrayer la chute des adoptions de chiens, elle permet via les réseaux sociaux ou son site internet de choisir son futur animal de compagnie. Il suffit de compléter un questionnaire avant de pouvoir, sur rendez-vous, faire plus en ample connaissance et peutêtre repartir avec lui. Car pour Arod, Laska et leurs compagnons, l’espoir de trouver une famille reste identique, épidémie ou pas. « Comme tous, on attend avec impatience la fin du confinement, conclut Thierry Calvet. Pour retrouver tous nos bénévoles, tellement importants pour nos chiens, et une vie normale pour notre centre ».
❒ Avsa, 1202 RDN7, Quartier Le Défends, 83520 Roquebrune-sur-Argens. Tél. 04.94.45.87.92 / 07.82.99.41.05. Site internet : avsa.fr
Paiements par tickets Transcash, application Snapchat... Certains pensent qu’utiliser la dernière technologie peut éviter de se faire prendre par la police... C’est sans compter sur le fait que les forces de l’ordre sont, elles aussi, à la page ! Pour preuve, l’histoire toute récente de ces trois jeunes gens, âgés de 25 à 27 ans, résidant à Saint-Raphaël et Fréjus, interpellés il y a quelques jours pour la vente de faux documents par le biais de ces technologies. Ils faisaient payer, par exemple, 180 € pour un faux permis, souvent étranger, pour un 125 m³, ainsi que des fausses fiches de paie, des faux documents, etc. Les transactions se faisaient par le système Transcash, et les faussaires communiquaient les faux papiers par Snapchat, cette application qui permet d’envoyer des photos qui s’effacent au bout d’un moment, le tout à l’aide d’un téléphone dédié, soi-disant pas ‘‘traçable’’. Mais les policiers du commissariat de Fréjus ont mis fin à leur manège, réussissant à démonter tout le processus. De plus, selon le commissariat, la collaboration avec de nombreux pays étrangers permet aux policiers de déterminer si un permis étranger est valide ou non. Tout a été saisi chez ces jeunes personnes, qui ont reconnu les faits : imprimante, papiers, téléphones... Elles devront s’expliquer devant le juge très prochainement.