Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Des activités à l’année pour Sanary Plongée

- J. -M. V. L

Paré ! Le club Sanary Plongée qui va sur ses 43 ans d’existence vient de franchir un nouveau pallier. Il vient d’être repris début janvier par Romain Galland et Alexandre Bibikoff qui ont pour objectif d’assurer une activité à l’année. « Jusqu’à présent il ne fonctionna­it que durant la période estivale », indiquent les repreneurs de la structure commercial­e agréée qui propose plongées et formations et qui sont dans l’attente d’autorisati­ons et directives liées à la reprise de l’après confinemen­t.

Fosse panoramiqu­e

Pour satisfaire cette ambition, le club va abandonner son « chalet » en bois posé à même le quai pour intégrer les locaux de la future capitainer­ie, en face, dont les travaux de constructi­on ont pris du retard avec la situation sanitaire compliquée. «Ilyaura un vestiaire, le compresseu­r, tout notre matériel et une fosse panoramiqu­e vitrée de 4,60 m de fond pour assurer des baptêmes », souligne Alexandre Bibikoff, sanaryen d’adoption, propriétai­re d’un magasin

Romain Galland (au premier plan) et Alexandre Bibikoff sont les nouveaux propriétai­res du club Sanary Plongée.

de plongée à Grenoble. Une reprise qui prendra en compte les mesures de distanciat­ion sociale à assurer et celle du nettoyage du matériel, comme les détendeurs par exemple… Protocole qu’il faudra mettre en place et qui sera synonyme de volume d’activité réduit. «Les capacités d’accueil, de 30 plongeurs sur le Galoubet, notre

bateau de 17 m et de 20 pratiquant­s sur le semi-rigide Baruna, seront divisées par deux », anticipe Romain Galland, qui a connu le club en 2012. Mais Sanary Plongée, disposera d’un atout : un troisième bateau devrait bientôt accoster à côté des autres. Ce sera un bateau de 12 m de long pouvant accueillir 27 personnes

à son bord. « Nous irons de la presqu’île de Giens aux îles des Impériaux à Marseille pour des plongés ciblées, sinon les 3/4 du temps nous plongerons entre la baie de SaintMandr­ier, les Deux Frères à La Seyne, et le Bec de l’aigle à La Ciotat », annoncent les repreneurs. Un accès à plus de 100 spots de plongée !

Un plateau de backgammon. jusqu’aux cieux parvint à convaincre l’époux “resinicide” que les cernes du pin centenaire inspiraien­t le respect plutôt qu’une flambée. Ébranlé, le bougre récupéra les grumes séculaires qu’il tronçonna en billots sur lesquels il grava à toutes prolongati­ons utiles des plateaux de jeu de dames, d’échecs puis de backgammon. Superbe destinée ! L’arbre ne finit pas dans la cheminée.

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(Photo J. -M. V.)

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