À La Londe un retour à la vie presque « normale » mais sans le sable fin
À La Londe, à compter de ce lundi, « les services municipaux fonctionneront normalement, dans le respect des mesures de sécurité sanitaire » explique François de Canson. Après une prérentrée le 4 mai, « le personnel est prêt ». Pour le reste, le maire est comme ses homologues des villes voisines, suspendu aux décisions gouvernementaux. Des décisions sur lesquelles il garde un oeil averti et se veut force de propositions. « Tous les mardis au sein du Comité régional tourisme (CRT), je ne cesse, depuis plusieurs semaines, de pousser pour la réouverture des lieux publics, notamment des plages. Il n’y a pas de tourisme sans les plages et la région Sud c’est 1000 km de plages. Si on en est arrivé là, le lobbying a été très fort. Notre argumentaire c’est « on sait gérer » ».
Priorité aux plages
Et de poursuivre ; j’ai été chargé d’un plan Marshall pour le tourisme en PACA. Ce qu'on voulait c'est un calendrier, une méthode. Aujourd'hui on commence à les voir. Nous avons une conférence avec le Syndicat des communes du littoral ce lundi, afin de présenter au préfet des propositions communes et intelligentes pour la réouverture des plages. » Le président du CRT attend d’ailleurs également beaucoup du comité interministériel du tourisme qui se réunira jeudi et où des réponses pour les acteurs du secteur sont attendues.
Retour du marché
Concernant sa ville, bien conscient de la situation d’ores et déjà délicate des professionnels du territoire, François de Canson reconnaît trois leviers sur lesquelles les communes peuvent jouer pour les soulager. « L’exonération des droits de terrasses, la redevance des lots de plage et l’exonération des droits de parking. À La Londe on va jouer sur les deux premiers car nos parkings sont gratuits. On neutralise les redevances et droits de terrasse tous les mois où ils n'ont pas pu ouvrir. À la fin on verra comment s'est passée la saison, on fera le bilan et on exonéra de 30, 50 % ou plus si nécessaire. J’invite tous les maires de l'intercommunalité à faire de même », ajoute-t-il. Enfin le marché dominical devrait retrouver sa place dès le 17 mai sur les avenues Clemenceau et Roux selon des règles particulières. Ainsi le dimanche 17 mai, ce sont les commerçants forains habituellement installés côté sud de ces deux avenues qui accueilleront le public. Puis, le dimanche suivant, ce seront ceux placés d’ordinaire au nord qui pourront proposer leurs stands.