Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Le chiffre

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L’ex entraîneur de Chartres n’aura dirigé que deux rencontres à la tête de la sélection du Niger. « Sans contrat et à l’africaine», comme il s’amuse à le raconter. Une expérience à laquelle JGW a préféré mettre un terme. Il sera donc pleinement investi avec l’Étoile FC.

Selon nos informatio­ns, le club recherchai­t un entraîneur avec du charisme et une autorité naturelle. Il est vrai que votre CV en impose, mais tous les joueurs de l’actuelle génération n’ont pas forcément connu la grande équipe lensoise de . Pensezvous que les joueurs qui, sans compter les intérims de Charly Paquillé, viennent d’essorer trois entraîneur­s en trois saisons, auront le respect dû à ce palmarès et à cette belle carrière ?

Vous savez, quel que soit le cursus ou le CV, le ciment de l’histoire ce sont les résultats. La légitimité se crée dans le travail. Et même si j’ai travaillé au haut niveau, j’ai aussi un vécu dans les différente­s divisions et plus récemment au niveau amateur qui fait que je connais cette génération.

Les dirigeants de l’Étoile souhaitaie­nt justement un entraîneur qui connaisse ce championna­t de National . Une division dont vous n’ignorez pas toute la difficulté puisque vous venez de passer tout près de la montée en National avec Chartres… C’est un championna­t difficile,

Surtout que le Sporting Toulon pourrait être dirigé par un certain Mourad Boudjellal et entraîné par Pascal Dupraz. Ce serait l’épouvantai­l du championna­t ?

Si ces gens-là arrivent, ça sera forcément avec beaucoup d’ambition. Mais j’ai été champion de France en  avec un club qui n’avait pas le plus gros budget du championna­t. Ça se jouera sur le terrain et sur le long terme. On va essayer de se préparer du mieux possible.

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