Pendant ce temps chez Mélina, Alexis, Gaspard et Valentine
« À la fin du confinement, on était presque nostalgique que ça se termine. On était bien à vivre tous ensemble, au ralenti... » Le monde d’après ne s’apprivoise pas si facilement. Et à vrai dire, pour la famille Romanet, il ne s’est dévoilé que par esquisses. Le temps de la découverte de la mine de Cap Garonne au Pradet en semaine pour Mélina et les enfants. Puis, une grande balade pour faire le tour de la presqu’île de Giens, le week-end dernier pour le quatuor. « C’était sympa et on a vu la mer ! ». Pour le reste, cette première semaine de déconfinement a ressemblé aux huit précédentes. Alexis le papa a continué le télétravail même s’il se rend ponctuellement sur le site de Naval Group à Ollioules pour des besoins spécifiques à son poste d’ingénieur. Gaspard et Valentine ont eux aussi continué à étudier à la maison car ils n’ont pu réintégrer leurs classes de CE1 et CE2 le 11 mai. Leur école des Trois-Quartiers n’a pu accueillir tout le monde et la priorité a été donnée aux enfants de personnels... prioritaires.
Rentrée différée
Du coup, Mélina, animatrice au collège Genevoix, a dû différer sa rentrée prévue lundi dernier pour garder ses enfants. Une réunion préparatoire lui a toutefois permis d’appréhender ce que sera sa mission à partir du 2 juin. « Les règles de distanciation physique et d’hygiène sont hyper strictes et mon rôle sera essentiellement de faire de la prévention ». Alors la semaine s’est écoulée avec les imposés habituels entre la classe à la maison et les cours de trompette de Gaspard. Égayés par une visite chez des amis et une séance de sport sur un terrain du quartier du Val fleuri. Deux moments où la bonne attitude à avoir s’est posée avec force. « Chez nos amis, on a peu respecté les distances mais comme les enfants ne l’ont pas fait du tout, ça ne sert pas à grand-chose. Au stade, j’ai vu une maman qui était hyper stricte avec ses gamins. Ils n’avaient pas le droit de toucher un ballon alors que je n’avais pas briefé les miens. J’ai eu peu culpabilisé », avoue Mélina. Toujours entre deux eaux.