Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Un nouveau monde de mots pour Emilie Marot

La Farlédoise s’est lancée dans une incroyable aventure littéraire. En moins d’un an, son démon de l’écriture l’a conduit à écrire les 630 pages d’une trilogie futuriste

- PROPOS RECUEILLIS PAR J.L.G.

La Farlédoise Emilie Marot s’est retrouvée dans l’impossibil­ité d’exercer son métier pour des raisons de santé, après ses études universita­ires (licence de psychologi­e, licence LLCER espagnol puis master MEEF spécialité enseigneme­nt de la langue espagnole). Elle s’est lancée corps et âme dans l’écriture de romans. Le troisième et dernier tome de sa trilogie « Un nouveau monde » vient de paraître.

Emilie, pouvez-vous résumer l’histoire de votre dernier ouvrage ?

L’histoire se passe dans un futur proche. Le monde aurait disparu et les survivants sont regroupés dans un bâtiment de béton dans lequel les compétence­s intellectu­elles et physiques sont devenues des éléments importants. Certains des habitants commencent à se poser des questions, dont Jeff, le personnage principal qui se demande comment le monde a été détruit, s’il a vraiment été détruit et pourquoi ils sont enfermés sans pouvoir sortir ? Dans ce monde d’où le rêve et l’imaginatio­n sont exclus que deviennent ceux qui souhaitent s’évader vers un ailleurs peut-être mille fois meilleur ?

Saviez-vous dès le début que votre premier contact avec l’écriture s’articulera­it autour d’une trilogie ?

Une fois que j’ai eu l’idée de ce récit, cela m’a paru logique de l’écrire en trois parties. Dans la trilogie, j’avais mis un titre dans chaque partie, comme je l’avais organisée dans ma tête. L’idée de l’histoire est partie d’un rêve que j’ai fait. Le premier tome pose les bases du récit, puis après, j’ai développé l’histoire de ses habitants jusqu’au dénouement dans le tome .

La période de confinemen­t a influencé votre écriture du dernier tome qui est finalement sortie mi-avril dans un contexte particulie­r ?

Non, cela aurait pu modifier l’histoire au niveau de la première partie, car bizarremen­t, cela ressemble à la situation actuelle, mais j’avais une idée très précise de la fin de mon aventure dans le tome . Cela ne m’a pas influencé mais m’a permis d’avoir plus de temps pour bien développer mon récit.

Vous avez un nouveau projet ?

Depuis le tome , je note dans un petit carnet toutes les idées qui me viennent et je pense que je vais partir dans l’écriture d’un nouveau roman fantastiqu­e. Une histoire de monde parallèle.

Un nouveau monde T3 : Le dénouement, d’EmilieMaro­t,220pages,12,66 àlalibrair­ie Charlemagn­e ou sur Amazone (en e-book).

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(Photo J.-L. G.) Il a fallu moins d’un an à Emilie Marot pour écrire les  pages de sa trilogie futuriste.

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