Le centre équestre La Petite Licorne lance un SOS
Eu égard à la crise sanitaire actuelle, nombre d’entreprises et d’associations se heurtent à des difficultés économiques insurmontables. C’est le cas du centre équestre La Petite Licorne, situé dans la plaine, chemin de Pignet, non loin de l’ex-Poulinière, qui ne peut plus assurer la subsistance de ses 35 chevaux et poneys, plus quelques chèvres. C’est pourquoi, en désespoir de cause, sa présidente Sarah Gillet-Hourriez a contacté le maire Georges Ferrero, ex-cavalier passionné de chevaux.
Un ancien cheval de course célèbre
Outre le fait qu’elle joue un vrai rôle social au sein de la commune, notamment auprès des plus jeunes (cours d’équitation, balades à dos de poney, randonnées équestres, stages, spectacles…), ce qui caractérise La Petite Licorne est qu’elle héberge nombre d’animaux âgés, éclopés, aveugles ou éborgnés dont certains étaient promis à l’abattoir. Parmi eux, un authentique champion, Mesa Maraudeur, pur-sang de 14 ans qui a rapporté plus de 300 000 euros à ses parieurs. Aujourd’hui, il coule des jours heureux au sein de cette sympathique « cour des miracles ». « Si j’ai appelé le maire c’est que nous sommes à bout de ressources », confie la présidente, qui n’avait jamais sollicité la moindre subvention. « Depuis le début du confinement, nos activités ayant été réduites à néant nous n’avons plus aucune rentrée d’argent alors que nos frais sont énormes ; nos animaux ont besoin de manger et d’être soignés. Comme association, malheureusement et contrairement aux entreprises nous ne pouvons pas obtenir d’aide de l’État. Depuis quelques jours le maire et quelques-uns de ses adjoints nous ont fait livrer des bottes de foin payé sur leurs propres deniers. C’est sympa, nous les en remercions mais ce n’est hélas pas suffisant… » C’est pourquoi Sarah Gillet-Hourriez lance un appel pressant à tous ceux qui, peu ou prou, peuvent contribuer à sauvegarder l’association et ses animaux.
Tel : 06.22.49.39.09. Courriel : lapetitelicorne83@gmail.com