Sandrine Hacquard joue la mouche du coche… pendant heures
Arriver dix minutes après la sonnerie, le jour de la rentrée des classes, n’est jamais très bien vu. Le « professeur » Masquelier, apercevant la chaise vide de Sandrine Hacquard à l’heure de l’appel, décoche sa première flèche : « Il y avait peut-être des embouteillages sur la route de Fréjus ? » Mais l’élue d’opposition montre vite que, si elle est effectivement arrivée en retard, elle n’a aucune intention de partir en avance. Sur chaque délibération à l’ordre du jour, l’édile LREM demande la parole. La charte de l’élu local ? Elle souhaite y inclure la notion de « bienveillance ». Le premier magistrat ironise : « Il s’agit d’un texte figurant dans le Code général des collectivités territoriales. Je vous suggère de faire remonter votre proposition au gouvernement. » Les frais de représentation du maire ?
Sandrine Hacquard propose de les « suspendre, par solidarité, en cette situation de crise. » Frédéric Masquelier soupire : «Sivous souhaitez sombrer dans le poujadisme… C’est une corde de plus à votre arc. Cela ne m’étonne guère ! » Suivent les élections des représentants des différentes commissions municipales. Vingt-cinq catégories au total, pour lesquelles la conseillère macroniste impose, seule, vingt-cinq scrutins à bulletins secrets (1). Avec, pour corollaire, une séance rallongée de deux bonnes heures. Sans doute une façon, pour l’édile, de protester contre un ordre du jour trop chargé en raison – selon elle – de réunions trop rares du conseil. 1. Il est possible de voter à main levée, pour les questions de cet ordre, à condition que les conseillers l’acceptent « à l’unanimité ». Si un seul refuse, la loi impose de passer par les urnes… autant de fois que nécessaire. ◗
Nous reviendrons sur les autres points à l’ordre du jour dans une prochaine édition.