Mort d’Adama Traoré : une nouvelle expertise met en cause les gendarmes
Elle a été réalisée à la demande de la famille d’Adama Traoré, un jeune homme noir de ans décédé en lors d’une arrestation. Cette nouvelle expertise médicale attribue son décès à une technique d’interpellation employée par les gendarmes, a-t-on appris hier de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien. Cette affaire, érigée en symbole des violences policières, est devenue une bataille entre les experts judiciaires qui écartent la responsabilité des gendarmes et ceux choisis par la famille qui balaient leurs conclusions. Le juillet , Adama Traoré était décédé dans la caserne de Persan, près de deux heures après son arrestation dans sa ville de Beaumont-surOise (Val-d’Oise) au terme d’une course-poursuite et après avoir échappé à une première interpellation un jour de canicule.
Foule devant le tribunal
La dernière expertise judiciaire, dévoilée vendredi, écartait la responsabilité des forces de l’ordre en attribuant la mort à un « oedème cardiogénique » lié à l’état de santé d’Adama Traoré. Dans le nouveau rapport, le médecin considère pour sa part qu’il est décédé d’un syndrome asphyxique faisant suite à un oedème cardiogénique. Il attribue ce dernier « à une asphyxie positionnelle induite par le plaquage ventral »,
revenant à pointer le mode d’interpellation des gendarmes. Pour honorer la mémoire d’Adama, une foule imposante se trouvait hier soir devant le tribunal de grande instance de Paris.