Uber Eats, bilan après un an d’expérience
Opérationnelle depuis le printemps 2019, l’application internationale a su conquérir son lot d’utilisateurs. Pratique et facile d’utilisation, la marque va désormais enrichir ses offres
L’an dernier, pratiquement jour pour jour, Uber Eats lançait son application sur l’aire raphaëlo-fréjusienne. Une aubaine pour les jeunes, et moins jeunes gourmets, parfois pris au dépourvu devant leur frigo vide. Les professionnels de la restauration, rapide ou non, ont également trouvé leur compte en proposant dorénavant, midi et soir, des livraisons à domicile. Du côté de la marque internationale, le bilan de ces douze premiers mois d’activité est largement positif, comme le confirme Guillain Borde, responsable de l’expansion chez Uber Eats.
Coursiers et partenaires multipliés par trois
« Cette première année a répondu à nos attentes ! Pour preuve, il y a un an, nous comptions sur une flotte de 15 coursiers pour une quinzaine de restaurants partenaires. Aujourd’hui, notre réseau sur l’agglomération s’appuie sur 50 restaurants pour autant de coursiers. Entre le premier clic de votre commande et la livraison, l’attente ne dépasse pas 25 minutes, annonce-t-il avant de préciser. Désormais, nous couvrons la totalité de Saint-Raphaël jusqu’aux portes du quartier d’Agay et toute la ville de Fréjus jusqu’à Saint-Aygulf. Je ne suis pas en mesure de communiquer le nombre de livraisons effectuées chaque jour mais, depuis le lancement, nous sommes en constante augmentation. » Et ce malgré, la crise sanitaire de ces deux derniers mois ? « Il est vrai que la gestion, en cette période de crise, a été délicate. Mais nous avons soutenu les commerces partenaires, comme les coursiers pour lesquels nous avons fourni masques et gels afin que les normes de sécurité soient respectées. Nous avons poursuivi notre mission avec les restaurateurs qui sont restés ouverts et qui ont justement bénéficié de l’application pour continuer à travailler. Même aminima, cela a permis certains professionnels de se maintenir… »
Étoffer les offres de livraisons
Hamburgers, pizzas, plats asiatiques, spécialités italiennes et bonne cuisine française : le choix est vaste . C’est ce qui fait la force de cette application disponible dans quelque 160 villes en France. Jamais rassasié, Uber Eats va désormais multiplier ses offres et enrichir sa gamme de produits de bouche. « Aujourd’hui, il est possible de se faire livrer, non-stop, de 10 heures à 1 heure du matin, précise Guillain Borde. Notre objectif est d’étoffer notre offre et d’intégrer de nouveaux partenaires sur notre plateforme. Épicerie, boucherie, boulangerie ou grande surface, que cela soit pour la livraison de courses ou pour une simple viennoiserie à l’heure du goûter, l’application Uber Eats se doit de répondre à toutes les demandes. Tout comme nous allons lancer l’application “pick-up”. Elle permettra aux clients de faire leurs commandes, via cette application, avant d’aller sur place la récupérer. Cela leur évite les commissions et autres frais de livraisons. Les nouveaux partenaires sont donc les bienvenus… » Le responsable a également pour ambition d’étendre le secteur géographique de livraison aux villages limitrophes. « À Fréjus, nous livrons jusqu’au quartier des Vernèdes à proximité des camps militaires. Notre axe de développement va prochainement s’étendre jusqu’à Puget et Roquebrune-sur-Argens. »
« Cela me permet de financer mes études »
Du côté des livreurs, essentiellement des étudiants, la récente réouverture des restaurants les a complétement reboostés. « Avant le confinement, je faisais entre 20 et 30 courses par jour. Puis, tout s’est arrêté du jour au lendemain. Tous les restos étaient fermés, se rappelle Tariq. Cela a repris doucement, car beaucoup ont fait du “emporté”. Je retrouve doucement mon rythme de croisière. Pour un étudiant, c’est le job idéal. Il n’y a aucune contrainte. En quelque sorte, on travaille un peu quand on veut. Il se suffit de se brancher sur l’application et de dire qu’on est disponible. Parfois, j’arrive à me faire 100 - 150 euros par jour. Cela me permet de financer mes études…» Restaurateurs, livreurs ou clients, Uber Eats a mis les petits plats dans les grands pour conquérir l’agglomération est-varoise.