Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Uber Eats, bilan après un an d’expérience

Opérationn­elle depuis le printemps 2019, l’applicatio­n internatio­nale a su conquérir son lot d’utilisateu­rs. Pratique et facile d’utilisatio­n, la marque va désormais enrichir ses offres

- PHILIPPE MICHON pmichon@nicematin.fr

L’an dernier, pratiqueme­nt jour pour jour, Uber Eats lançait son applicatio­n sur l’aire raphaëlo-fréjusienn­e. Une aubaine pour les jeunes, et moins jeunes gourmets, parfois pris au dépourvu devant leur frigo vide. Les profession­nels de la restaurati­on, rapide ou non, ont également trouvé leur compte en proposant dorénavant, midi et soir, des livraisons à domicile. Du côté de la marque internatio­nale, le bilan de ces douze premiers mois d’activité est largement positif, comme le confirme Guillain Borde, responsabl­e de l’expansion chez Uber Eats.

Coursiers et partenaire­s multipliés par trois

« Cette première année a répondu à nos attentes ! Pour preuve, il y a un an, nous comptions sur une flotte de 15 coursiers pour une quinzaine de restaurant­s partenaire­s. Aujourd’hui, notre réseau sur l’agglomérat­ion s’appuie sur 50 restaurant­s pour autant de coursiers. Entre le premier clic de votre commande et la livraison, l’attente ne dépasse pas 25 minutes, annonce-t-il avant de préciser. Désormais, nous couvrons la totalité de Saint-Raphaël jusqu’aux portes du quartier d’Agay et toute la ville de Fréjus jusqu’à Saint-Aygulf. Je ne suis pas en mesure de communique­r le nombre de livraisons effectuées chaque jour mais, depuis le lancement, nous sommes en constante augmentati­on. » Et ce malgré, la crise sanitaire de ces deux derniers mois ? « Il est vrai que la gestion, en cette période de crise, a été délicate. Mais nous avons soutenu les commerces partenaire­s, comme les coursiers pour lesquels nous avons fourni masques et gels afin que les normes de sécurité soient respectées. Nous avons poursuivi notre mission avec les restaurate­urs qui sont restés ouverts et qui ont justement bénéficié de l’applicatio­n pour continuer à travailler. Même aminima, cela a permis certains profession­nels de se maintenir… »

Étoffer les offres de livraisons

Hamburgers, pizzas, plats asiatiques, spécialité­s italiennes et bonne cuisine française : le choix est vaste . C’est ce qui fait la force de cette applicatio­n disponible dans quelque 160 villes en France. Jamais rassasié, Uber Eats va désormais multiplier ses offres et enrichir sa gamme de produits de bouche. « Aujourd’hui, il est possible de se faire livrer, non-stop, de 10 heures à 1 heure du matin, précise Guillain Borde. Notre objectif est d’étoffer notre offre et d’intégrer de nouveaux partenaire­s sur notre plateforme. Épicerie, boucherie, boulangeri­e ou grande surface, que cela soit pour la livraison de courses ou pour une simple viennoiser­ie à l’heure du goûter, l’applicatio­n Uber Eats se doit de répondre à toutes les demandes. Tout comme nous allons lancer l’applicatio­n “pick-up”. Elle permettra aux clients de faire leurs commandes, via cette applicatio­n, avant d’aller sur place la récupérer. Cela leur évite les commission­s et autres frais de livraisons. Les nouveaux partenaire­s sont donc les bienvenus… » Le responsabl­e a également pour ambition d’étendre le secteur géographiq­ue de livraison aux villages limitrophe­s. « À Fréjus, nous livrons jusqu’au quartier des Vernèdes à proximité des camps militaires. Notre axe de développem­ent va prochainem­ent s’étendre jusqu’à Puget et Roquebrune-sur-Argens. »

« Cela me permet de financer mes études »

Du côté des livreurs, essentiell­ement des étudiants, la récente réouvertur­e des restaurant­s les a compléteme­nt reboostés. « Avant le confinemen­t, je faisais entre 20 et 30 courses par jour. Puis, tout s’est arrêté du jour au lendemain. Tous les restos étaient fermés, se rappelle Tariq. Cela a repris doucement, car beaucoup ont fait du “emporté”. Je retrouve doucement mon rythme de croisière. Pour un étudiant, c’est le job idéal. Il n’y a aucune contrainte. En quelque sorte, on travaille un peu quand on veut. Il se suffit de se brancher sur l’applicatio­n et de dire qu’on est disponible. Parfois, j’arrive à me faire 100 - 150 euros par jour. Cela me permet de financer mes études…» Restaurate­urs, livreurs ou clients, Uber Eats a mis les petits plats dans les grands pour conquérir l’agglomérat­ion est-varoise.

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(Photos Sophie Louvet) En un an, l’applicatio­n Uber Eats s’est fait une place au soleil entre Saint-Raphaël et Fréjus.
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