La vente de l’auberge actée en conseil, fin du feuilleton en vue
Le maire Michaël Latz et les membres du conseil municipal ont validé la vente de l’auberge, apportant notamment de la visibilité dans les finances de la commune.
La séance du conseil municipal de ce jeudi soir a permis de confirmer les informations publiées sur les réseaux sociaux de la commune, et de mettre en délibéré les nouvelles propositions faites par l’acheteur potentiel des murs de l’Auberge, ainsi que les nouvelles conditions de vente. Après s’être senti plutôt pessimiste, le Maire, Michaël Latz, a rencontré à plusieurs reprises la famille Paul, et après discussions, celle-ci est revenue sur ses rétractations et a finalement opté pour l’achat sur
les conditions d’un paiement en trois fois. La mesure a été adoptée par l’ensemble des membres présents, et le maire s’est dit satisfait, en espérant que cela conclue enfin le « problème de l’auberge et que l’apport de cette vente facilite la vie, ainsi que le budget, de la commune ». Rendez-vous est donc pris chez le notaire afin de procéder à la concrétisation de cette vente le mardi 16 juin. Avant de conclure la séance, des questions diverses ont été évoquées, et notamment, un appel à candidature lancé par la mairie, afin d’assurer le remplacement du garde de Correns. En effet, celui-ci s’étant mis en disponibilité pour une période de six mois, un poste d’A.S.V.P (Agent de Service de la Voie Publique) est à pourvoir. Des candidats, des anciens gendarmes réservistes, se sont présentés. Une personne, en particulier, a retenu l’attention, du fait de sa disponibilité les week-ends dans le cadre de la surveillance du Vallon Sourn, une des tâches faisant partie de sa fonction. Un autre entretien devrait avoir lieu afin que la décision soit prise.
Les containers à textiles disséminés dans le village, seront prochainement déplacés à la déchetterie. Mal utilisés, et trop rarement vidés, la DLVA (Durance Lubéron Verdon Agglomération) et la Commune de Vinon-surVerdon se voient contraintes de déplacer ces containers à la déchetterie pour des raisons de salubrité publique. Pourquoi ces containers ne sont plus vidés régulièrement ? La « fast fashion » (mode éphémère) pose de réels problèmes aux professionnels de la filière des textiles usagés, qui se retrouvent avec de plus en plus de vêtements de piètre qualité qui ne peuvent pas être revendus ou réutilisés. Ainsi, la facture environnementale et sociétale est très lourde. Depuis les années 1990, le rythme des collections vestimentaires est en accélération, augmentant la mise sur le marché de vêtements à des prix toujours plus bas et de qualité ne permettant pas le réemploi. La collecte de ces vêtements usagés étant principalement assurée par des associations d’insertion, elle devient, peu rentable par rapport aux distances éloignées entre les lieux de collecte, les centres de traitement et les exutoires de plus en plus restreints. Des solutions sont en cours notamment en collaboration avec les communautés de communes limitrophes de DLVA pour rendre le territoire plus attractif pour un prestataire.
Contact DLVA : 04.92.70.34.00 ou gestiondesdechets@dlva.fr