Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Pétrole : la réduction de production continue

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Les membres de l'Organisati­on des pays exportateu­rs de pétrole (Opep) et leurs alliés sont convenus, samedi, de prolonger en juillet la réduction historique de production à laquelle ils s'astreignen­t depuis le 1er mai, alors que la demande en pétrole subit toujours les conséquenc­es économique­s du Covid-19. Les membres du cartel et leurs partenaire­s s’étaient engagés, le 12 avril, à une réduction historique de leur production de 9,7 millions de barils par jour pour mai et juin, qui devait passer à 7,7 millions au 1er juillet et jusqu'à décembre, puis à 5,8 de janvier 2021 à avril 2022.

Guerre des prix

Ils ont surmonté les dissension­s auxquelles ils ont habitué le marché et dépassé les querelles qui ont porté

États-Unis : retrait de la garde nationale

Donald Trump a ordonné, hier, le retrait de Washington des soldats de la garde nationale, jugeant que la situation était désormais sous contrôle après des journées de manifestat­ions liées à la mort de George Floyd. « Ils vont rentrer chez eux mais peuvent rapidement revenir, si nécessaire. Beaucoup moins de manifestan­ts que prévu hier [samedi] soir ! », a-t-il commenté sur Twitter. Par ailleurs, le camp républicai­n lâche peu à peu Donald Trump pour l’élection présidenti­elle de novembre. Hier, sur CNN, Colin Powell a annoncé qu’il voterait pour Joe Biden, son concurrent démocrate. « Je ne peux certaineme­nt pas soutenir le président Trump cette année », a lancé l’ancien secrétaire d’État de George W. Bush. « Je suis très proche de Biden sur le plan social et politique », a-t-il ajouté. Colin Powell n’avait d’ailleurs pas voté pour Donald Trump en .

Indonésie : un sauvetage miraculeux

Un Britanniqu­e a été secouru samedi à Bali, après avoir passé six jours au fond d’un réservoir en ciment, de quatre mètres de profondeur. Il est très amaigri et a une jambe cassée. Jacob Roberts,  ans, était tombé en voulant échapper à un chien. Il a finalement pu être ramené à l’air libre par une équipe de secouriste­s qui l’ont extrait du réservoir. L’alerte avait été donnée par un paysan du village de Pecatu, sur l’île touristiqu­e indonésien­ne.

« Hommes délicats comme des fleurs » : quand les Turques inversent les clichés sexistes

« Un homme ne doit pas rire en public »,« il portait un mini-short »,« apprenez à conduire » : de nombreuses internaute­s turques ont, samedi, renvoyé aux hommes les remarques sexistes qu’elles subissent au quotidien, une façon d’aborder avec humour des sujets graves. Signe du ras-le-bol face au sexisme et aux violences endémiques dans une société patriarcal­e, le mot-dièse (hashtag )« que les hommes restent à leur place » était en tête des plus utilisés sur Twitter en Turquie samedi. « Comment a-t-il fait pour obtenir ce poste ? Il a dû coucher. De toute façon, il est tout le temps en jean slim », lançait ainsi une internaute. Plusieurs personnali­tés, comme la chanteuse turque Sila, ainsi que la mairie d’Istanbul, la capitale, ont rejoint le mouvement. Cette avalanche de messages traduit la pression croissante que ressentent les femmes en Turquie, où les violences qu'elles subissent sont un mal persistant. Selon le groupe de défense des droits des femmes « Nous ferons cesser le féminicide »,  femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en  dans le pays. Si le président Recep Tayyip Erdogan dénonce souvent les violences contre les femmes, les associatio­ns féministes l’accusent de ne pas en faire assez pour les empêcher. cette semaine sur le nonrespect par certains pays de leurs quotas. Selon les calculs du fournisseu­r de données Kpler, le groupe n’a réduit sa production que d'environ 8,6 millions de barils par jour en mai, soit 11 % de moins que le volume prévu. L'accord trouvé samedi stipule que les pays n'ayant pas respecté leurs engagement­s en mai et juin, dont l'Irak et le Nigeria souvent pointés du doigt, devront, non seulement, s'y conformer mais limiter d'autant leurs production­s entre juillet et septembre. Les négociatio­ns sont souvent tendues entre la Russie et l'Arabie Saoudite, les deux poids lourds de l'Opep, qui ont même déclenché une courte mais intense guerre des prix après l'échec de précédente­s négociatio­ns en mars. Malgré les doutes qui planent sur la difficile entente des producteur­s, la politique de l'Opep a montré son efficacité puisque les cours sont remontés début juin autour de 40 dollars le baril. Ils avaient atteint une chute historique en avril, heurtant la barre des 15 dollars. Les ministres ont également décidé de se retrouver le 1er décembre à Vienne (Autriche), siège de l'organisati­on.

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(Photo AFP)

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