UN BOL D’AIR POUR AIRBUS HELICOPTERS
Les professionnels de la filière respirent. Le pan de soutien à l’aéronautique présenté par le gouvernement apparaît comme un ballon d’oxygène. Mais des nuages demeurent à l’horizon
Dans le cadre du plan de soutien à l’aéronautique, Airbus Helicopters a reçu une commande de l’État d’une vingtaine d’appareils. Ils rejoindront la flotte de l’armée de l’Air, de la gendarmerie et de la Sécurité civile.
Une bonne nouvelle pour le secteur industriel et pour les 7 500 salariés du site de Marignane.
Les nuages se dissiperaient-il dans le ciel de l’aéronautique, fortement obscurci par la crise du Covid- ? Après l’automobile ou le tourisme, c’est en effet au tour de ce secteur économique clé de se voir dédier un plan d’aide spécifique par le gouvernement. Présenté par Bruno Le Maire mardi, ce vaste programme mobilise au total milliards d’euros – dont milliards d’euros d’aides à Air France-KLM, , milliard d’euros pour des investissements en recherche et développement dans l’avion « zéro carbone » et , milliard d’euros minimum de report de remboursement de garantie à l’exportation. Parmi les mesures annoncées : les garanties à l’exportation avec un moratoire d’ an sur les remboursements par les compagnies aériennes. À savoir , milliard d’euros plus milliards d’euros si la proposition européenne à l’OCDE est acceptée. Concernant le soutien à Air FranceKLM, les prêts de l’État s’élèvent à milliards d’euros, avec une garantie de prêts bancaires de milliards d’euros. Les investissements pour l’avion « zéro carbone » se portent quant à eux à , milliard d’euros sur ans. Au rayon « commandes », celle de l’armée est de , milliard d’euros, , milliard d’euros pour la gendarmerie et la Sécurité civile. Le gouvernement a également annoncé la création de deux fonds pour les PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI). Un milliard d’euros en fonds propres à terme (dont millions pour l’État) et millions d’euros d’aides publiques à la robotisation et à la numérisation. Enfin, les fonds d’investissement dans les PME de la défense sont portés de à millions d’euros.