La solution d’un soutien financier
Sereine Mauborgne, députée de la e circonscription du Var (notre photo), l’instigatrice du courrier avec sa collègue Cathy Racon-Bouzon, députée de la e circonscription des Bouches-duRhône, a pris conscience de la crise dans laquelle les revendeurs sont enlisés. « Toutes les mesures correctives prises dans les autres régions ne fonctionnent pas, parce qu’à Marseille la CGT du Livre bloque.
Je suis choquée, ils sont en train de faire mourir des gens qui n’ont rien demandé », s’émeut-elle. La députée entend agir lors de l’examen la semaine prochaine, à l’Assemblée nationale, du plan de relance en faveur du secteur culturel (, milliard d’euros) inscrit dans le troisième projet de loi de finance rectificative, pour « proposer un amendement afin qu’on soutienne financièrement les petits vendeurs, comme Presstalis va être soutenu ». Sereine Mauborgne qui, avec sa collègue, a auditionné hier matin le directeur général de Presstalis, entend aussi mettre le distributeur face à ses obligations de récupérer les invendus (et de rembourser les vendeurs qui ont avancé les fonds). « Il nous a répondu qu’il ne pouvait pas lancer la récupération des invendus parce qu’aujourd’hui le prix du papier coûte moins cher que le prix du transport ! On lui a demandé de trouver une solution en local pour rembourser ses créditeurs. Un prêt sur les invendus pourrait être accordé aux revendeurs dans l’attente. » Et de conclure, alarmiste : « Il faut d’urgence sortir de cette crise. »