A Fabrégas, Lorenzo Ciufici ouvre son ateliergalerie au public
Malgré un parcours professionnel riche de découvertes multiples, Lorenzo Ciufici ne s’estimait pas comblé : « Je sentais que ma destinée n’était pas là », confie-t-il. Alors, il prend la décision d’amorcer un tournant radical dans sa vie. Il quitte sa Bourgogne natale et s’installe dans le Var, au coeur du quartier de Fabrégas. Et après de nombreuses heures à contempler cette vue à couper le souffle sur la baie des Sablet- tes, les fonds marins et la na- ture généreuse qui l’entoure, le jeune quinqua prend le pinceau. Un besoin épidermique de transposer sur toile sa vision de la nature avec ses couleurs ardentes et étincelantes, tels des joyaux qui s’apparentent à la coupe transversale des pierres minérales si précieuses. C’est dans cet écrin que son côté artiste voit le jour. Lorenzo apprend vite et évolue avec aisance dans l’art du pouring et du chalumeau qu’il utilise pour étirer ses couleurs. Devenu en seulement deux ans un virtuose du genre, il crée ses pigments, fige ses « bijoux « sous une couche de résine et leur offre l’éternité face aux embruns. Sollicité par son entourage, il ouvre son atelier galerie aux visiteurs, chez lui à Fabrégas. Déjà sollicité par des galeristes internationaux, Lorenzo
commence à surfer sur la vague du succès et se dit enfin comblé dans cette nouvelle vie. « Ma période de confinement s’est avérée très productive, je présente aujourd’hui une trentaine de nouvelles toiles. La peinture est un bon exutoire en cette période stressante, c’est une bonne thérapie ». Dorénavant, c’est donc porte ouverte que l’artiste évolue au 423 chemin du bord de mer à Fabrégas, tous les joursde10hà19h,pourle plus grand plaisir des promeneurs du sentier du littoral entre le Brusc et les Sablettes. Une halte artistique atypique, où parfois, par beau temps, les toiles de Lorenzo sont exposées dans la rue, comme une invitation à la contemplation.