Policiers blessés : un mis en cause conteste les faits
Après l’agression dont ont été victimes deux policiers municipaux dans la nuit du 22 au 23 mai à Carqueiranne (voir notre édition d’hier), l’un des jeunes majeurs mis en cause expose une version différente par l’intermédiaire de son avocat, Frédéric Casanova. Lors de l’intervention qui s’est déroulée au niveau des escaliers du parc des Pins penchés, deux policiers de la ville ont subi des menaces de mort, des caillassages et des dégradations sur leur véhicule. Ils ont bénéficié de 3 et 8 jours d’incapacité temporaire de travail. Un jeune majeur interpellé ce soir-là par une équipe de la brigade anti-criminalité, ainsi qu’un autre individu présent sur les lieux, conteste toute violence commise sur l’équipe de police municipale dépêchée sur place.
Selon lui, il aurait lui-même été « poussé » par un fonctionnaire face à son refus de quitter les lieux. « Un agent l’a formellement désigné. Il lui a demandé de faire passer le message aux jeunes présents de quitter le site. Ce qu’il a refusé de faire ». Le ton serait ensuite monté et « les jeunes auraient été pris à partie par les policiers. En l’état, mon client conteste totalement des faits de violences sur les policiers ». Il faut rappeler que les policiers municipaux et la BAC sont déjà intervenus une première fois vers 22h30 après de nombreux appels de riverains gênés par les nuisances en tout genre commises par une trentaine de jeunes gens regroupés ; alors que les rassemblements de plus de 10 personnes sont interdits dans le cadre des mesures sanitaires. Cette intervention s’était déroulée dans le calme. Peu après minuit, des irréductibles, restés sur place, vont conduire deux policiers municipaux à retourner sur les lieux face à une dizaine de personnes plus véhémentes, qui les auraient obligés à se replier en utilisant leur gazeuse. À ce stade, une enquête préliminaire est ouverte.