F. Panizzi : « On ne trompera pas les Pontois » Pontevès
Au soir du 15 mars, le candidat a obtenu un très beau score en se plaçant juste derrière la seule élue du premier tour. Quatorze sièges restent à pourvoir. 61 personnes les convoitent
Avec moins de 1 000 âmes, Pontevès fait partie de ces communes où les candidats peuvent se présenter individuellement ou groupés, mais chaque personne est élue nominativement. Pour le premier tour, quatre « listes » de 15 noms et deux candidatures isolées étaient en lice, soit 62 personnes. Parmi elles, le conseiller municipal Frank Panizzi, briguant pour la seconde fois le fauteuil de maire. Avec 217 voix, il s’est hissé en deuxième position après Gonda de Smedt, brillamment élue dès le premier tour.
Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?
Les quinze personnes de notre liste sont arrivées largement en tête. C’est un succès. Je pense que c’est dû au fait que nous sommes détachés de tout intérêt personnel. Nous oeuvrons dans l’intérêt général depuis des années et pas seulement parce qu’il y a des élections. Nous sommes intégrés dans les associations et dans le quotidien du village.
Quel regard portez-vous sur le
choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour ? Légalement, tous les candidats du premier tour peuvent se présenter au second. Mais au vu des résultats de certaines personnes, il serait raisonnable de ne pas se représenter. Après, chacun est libre de faire ce qu’il veut.
Cet entre-deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il, selon vous, rebattu les cartes ?
Sur le fond du programme, peu de choses ont changé puisqu’une majorité des électeurs nous ont apporté leur confiance quant à notre programme. Et on ne peut que les remercier. Par contre, nous allons renforcer ce qui s’est révélé lors de la crise : l’envie du local et du circuit court notamment. Durant le confinement, nous sommes allés voir les personnes chez elles, les voisins s’entraidaient pour faire les courses et se rendaient des services : on a retrouvé cet esprit de village. C’est la plus belle chose qu’on ait vécue durant cette crise. Ça donne envie d’aller plus loin.