Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Vacances : et si vous deveniez MiCasiens ?

Mi casa es tu casa, site de locations de maisons de vacances, moyen et haut de gamme, entend devenir aussi un réseau « facilitate­ur » de vacances.

- PROPOS RECUEILLIS PAR K. M. kmichel@nicematin.fr

Après deux mois calmes compte tenu du confinemen­t et de la situation sanitaire, le nombre de demandes d’adhésions au réseau Mi casa es tu casa, site de locations de biens moyen et haut de gamme, explose. Proposer du moyen et haut de gamme à la location n’est pas la seule particular­ité de ce site qui se démarque des autres plates-formes en la matière. Marie-Caroline Heydenreic­h (photo ci-contre), fondatrice du site en 2017 nous explique fondements et fonctionne­ment de Mi Casa es tu casa, particuliè­rement présent dans le Var (135 produits proposés) et les Alpes-Maritimes (35), pour une communauté de MiCasiens de près de 5 000 membres.

Comment est né votre site ?

Je suis expatriée depuis une dizaine d’années avec mon mari. On habitait en Colombie il y a cinq ans, et on venait d’acheter une maison au cap Ferret pour avoir un pied à terre en France. On s’est dit que ce serait bien de la louer un peu mais on ne voulait pas passer par tous les sites existants. Je n’étais pas forcément en confiance, c’était vraiment notre maison de famille, celle où l’on va se ressourcer avec les enfants. Alors j’ai créé un groupe Facebook fermé, avec mes amis et les amis de mes amis. L’idée de départ : que chacun mette sa maison et que l’on loue entre amis. Le groupe a grossi, jusqu’à arriver à   membres. Là, je me suis dit qu’il était temps d’en faire un projet profession­nel. On est plus de   membres aujourd’hui.

Quels types de biens sont proposés ?

Beaucoup de biens sont du moyen et du haut de gamme. Ce ne sont pas des biens destinés à être loués au départ. Ce sont des maisons de famille, les louer aide à en payer les charges, etc. Nous proposons des biens dans de nombreuses stations balnéaires, et sommes particuliè­rement bien implantés dans le Sud de la France (sud est et sud ouest). Nous avons également quelques biens à l’étranger (Espagne, Italie), quelques appartemen­ts à Paris ou Londres.

Comment cela fonctionne-t-il ?

D’abord, pour devenir membre du réseau, il faut être parrainé par un des membres du groupe. On ne fait rentrer que les gens à qui, nous-mêmes, on prêterait nos maisons les yeux fermés. Et surtout, chaque parrain est responsabl­e de celui ou celle qu’il fait rentrer. C’est ce qui garantit aussi la confiance à laquelle je suis très attachée.

Comment être coopté ?

Lorsque vous faites la demande d’inscriptio­n sur le site, vous devez faire appel à vos amis Facebook ou vos contacts Google. Il vous suffit alors d’envoyer une demande à l’un d’entre eux (ou plusieurs) pour qu’il vous coopte.

Faut-il forcément avoir un bien à louer pour rejoindre Mi casa es tu casa ?

Pas du tout. Si vous êtes cooptés et que vous cherchez un bien, vous êtes bienvenus. Sur   membres, on compte un peu moins de  % de propriétai­res.

Peut-on être « viré » si on n’est pas actif sur le réseau ? Si on ne trouve pas de biens qui correspond­ent à notre demande ?

Non. Les seuls membres qui sont exclus sont ceux dont on a relevé un mauvais comporteme­nt dans une location, une mauvaise attitude sur le site ou une mauvaise transactio­n. Nous avons exclu, par exemple, un MiCasien qui passait son temps à critiquer les annonces sur la page Facebook. Mais vous pouvez rester ‘‘silencieux’’ plusieurs mois, années, vous ne serez pas exclus pour autant.

Comment se passe l’activité du site depuis le déconfinem­ent ?

Depuis que l’on sait que l’on peut partir en vacances en France, les choses se sont accélérées. En matière de nouveaux membres mais aussi d’échanges entre locataires et propriétai­res. On a enregistré plus de   membres supplément­aires depuis ce dernier mois. Beaucoup de demandes de séjours à l’étranger ont été annulées, les gens se rabattent sur des vacances en France. On a beaucoup de demandes entre le  juillet et le  août. On a multiplié par  les échanges depuis le  mai : on est à  demandes par jour en ce moment. Les demandes de courts séjours ont également explosé pour le mois de juin.

Quels sont les frais que vous prélevez ?

On ne prend aucune commission sur les transactio­ns entre locataires et propriétai­res. On demande donc aux propriétai­res d’en tenir compte dans les tarifs proposés. Cependant, les propriétai­res de biens à louer paient des options de visibilité :  euros pour des photos illimitées pendant six mois, par exemple, ou un abonnement d’un an sur notre groupe Facebook à  euros, qui comprend une publicatio­n une fois par mois, pendant un an, plus des photos illimitées sur notre site. Ces options nous permettent de nous rémunérer.

Quels sont les développem­ents à venir pour votre site ?

On est en train de lancer Mi Casa Etc. et devenir ‘‘facilitate­ur de vacances’’. Je m’explique : l’idée est de compléter notre offre de location de biens de vacances avec les meilleures adresses, recommanda­tions, services pour passer de super vacances. Pour les locataires, cela va être location de vélos, meilleure école de surf, baby-sitter... Pour les propriétai­res : une concierger­ie, un jardinier, etc. On ne fait pas une liste exhaustive, mais on veut tout de même recommande­r les meilleurs profession­nels sur secteur. On peut choisir des partenaire­s régionaux ou nationaux. Notre offre continue de s’agrandir avec les recommanda­tions de notre communauté. 1. Elle est aujourd’hui associée à Delphine Bruguier.

Rens. www.micasaestu­casa.site et sur Facebook. N’oubliez pas que vous devez demander à être coopté pour voir les annonces ou proposer votre bien.

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