Le rêve d’Alexandra stoppé par le confinement
Sélectionnée pour les championnats du monde de toilettage canin, Alexandra n’a pas pû y participer en raison de la crise sanitaire. Un vrai coup dur
Elle rêvait de répresenter la France aux championnats du monde de toilettage canin. Porter les couleurs du drapeau français. Alexandra s’y voyait déjà (voir notre édition du 10 janvier 2020). Et pourtant, ce rêve ne s’est pas réalisé. Du moins pas encore. Elle s’y prédestinait, mais le Covid-19 en a décidé autrement. « Les championnats du monde réunissant des dizaines de nations devaient se dérouler les 29, 30 et 31 mai, à Dijon. Forcément, avec la crise sanitaire, l’événement a été reporté à une date ultérieure. Nous sommes dans l’attente », explique la professionnelle qui ne cache sa déception. Depuis des mois, elle se préparait au concours avec sa coach, Magali. « Toutes les semaines, je m’entraînais avec le chien qui participera au concours, John, un airdale. Honnêtement, nous étions fin prêts et je suis persuadée que nous aurions été, au minimum, sur le podium. C’est un coup dur. Le rêve d’y participer n’est pas anéanti, mais il est reporté», confie Alexandra.
Entraînements maintenus pendant le confinement
Mais la Lavandouraine n’a rien perdu de sa motivation. Et pour cause : durant le confinement, les entraînements n’ont pas été stoppés. Bien au contraire, « ils ont continué avec Magali, tout en respectant les conditions sanitaires et les distances de sécurité. John a été préparé pendant le confinement. Je vais continuer à l’entretenir jusqu’au moment où les rassemblements de plus de 1000 personnes seront autorisés et qu’une nouvelle date sera fixée pour les championnats. Je me dois de le faire et de ne pas relâcher les efforts puisque j’ai le soutien de ma commune, de mes clients et des commerces voisins. Je ne veux décevoir personne ». Pour l’heure, Alexandra allie ses entraînements et son activité de toiletteuse. Le salon “Au chien chic”, situé rue de la Rigourette, a rouvert ses portes. Et tout comme les salons de coiffure, il a été pris d’assaut dès le déconfinement. « Après deux mois sans soins, les petits toutous ont bien besoin de rafraîchissement, lance-t-elle, sourire aux lèvres. Je travaille six jours sur sept, pour m’occuper de huit à neuf chien par jour. C’est un rythme intense, mais comme je le dis souvent, c’est une grande passion. Et puis ça me permet de garder la main pour les championnats », conclut-elle avec une pointe d’humour.