La Bousti : une box pour un condensé de vie toulonnaise
C’est le fruit d’un confinement créatif : l’idée de mettre littéralement en boîte des produits, à manger ou pas, comme des échantillons de ce que les commerces locaux ont de meilleur à proposer
C’est dans la boîte ! Ou plutôt, en provençal, dans la bousti .Unnouveau concept de box, lancé par un groupe de jeunes Toulonnais rassemblés sous le sceau de l’association Le Phacomochère. Une référence aux Quatre Saisons d’Espigoule de Christian Philibert et qui en dit long sur leur envie de faire découvrir ce que le territoire varois et sa capitale toulonnaise ont de mieux à offrir. La Bousti, comme les box ten dance depuis maintenant plusieurs années, proposera chaque mois un trio de produits de commerçants toulonnais ou des alentours, alimentaires ou pas. Des biscuits, des poteries, du café moulu, des sachets de thé réutilisables, du vin, des objets en crochet, de la bière artisanale, des masques fait main ou encore des beewrap, ces emballages réutilisables en tissu enduit de cire d’abeille. On y trouvera aussi des bons d’achat et des surprises. Bref, un condensé de vie toulonnaise pour 35 euros.
Synergie locale
L’idée, d’abord sortie de la tête de Julien, du restaurant le Sembilan, pendant le confinement, a rapidement conquis Camille, sa compagne, mais aussi Marion, de la boutique associative L’OEil des biches, ainsi que Greg et Morgane du café le Brun Noir. Tous y ont vu une façon de faire connaître les commerces partenaires – déjà une vingtaine les suivent dans cette aventure. « Les commerçants ont beaucoup souffert pendant le confinement », explique Julien, tandis que Camille estime qu’il s’agit d’« une nouvelle façon de consommer local ». La Bousti peut en effet être retirée chez un commerçant partenaire – l’occasion de le découvrir –, mais aussi envoyée à domicile : un débouché pour les participants, « au cas où il faudrait de nouveau être confiné », note Greg. Sans compter, ajoute Marion, que le but des créateurs de la box n’est pas de faire des bénéfices. N’empêche que pour lancer la « production », il faut une mise de départ. Julien et ses acolytes tablent donc sur une campagne de financement participatif. Lancée il y a juste une semaine sur la plateforme Ulule, elle a déjà permis de récolter quelque 1 200 euros, soit 60 % des 2 000 euros espérés. À croire que leur enthousiasme est communicatif.
Savoir + Retrouvez La Bousti sur Instagram et sur Facebook. Pour participer à la campagne de financement, rendez-vous sur www.ulule.com/la-box-toulonnaise jusqu’au 1er juillet. Si vous souhaitez être partenaire de La Bousti, écrivez à labousti@gmail.com.