Pezery comme à la maison

Ce n’est pas la fête des voisins, mais ça y ressemble. En bas du chemin San Peyre, une bonne partie du quartier s’est donné rendez-vous en cette fin d’après-midi. Les chaises en plastique sont installées en arc de cercle dans le jardin d’un riverain et les bouteilles d’anisette patientent en faisant de l’oeil aux cacahuètes. La vingtaine de convives n’est cependant pas là uniquement pour l’apéro. Avant de boire un coup, ils ont des questions à poser à Bernard Pezery.

Le candidat, qui estime que le serrage de louches sur le marché n’est pas à l’ordre du jour et que Facebook ne fait pas tout (même s’il y publie régulièrement textes et vidéos), répète en effet tous les soirs ou presque ce type de rencontre. « L’idée, c’est de réunir des habitants d’un même quartier pour évoquer avec eux et en direct les problématiques qu’ils rencontrent », explique le candidat. « Et compte tenu des contraintes sanitaires, on le fait en extérieur, souvent chez les colistiers ou chez des personnes qu’ils connaissent et qui veulent bien nous accueillir. » Depuis fin mai, alors que la vie semble vouloir retrouver un cours presque normal, l’agenda du candidat est noirci de ce type de rendez-vous. « Et pas uniquement avec des personnes acquises », précise Bernard Pezery. Ce soir, on parle entre autres de la création d’un giratoire, de places de stationnement et de limitation de vitesse... avant de passer à l’apéro.