C. Altare : « En adéquation avec les réalités locales » Puget-Ville,
Maire sortante de Catherine Altare aborde le second scrutin dans une posture favorable après avoir recueilli 44,39 % au premier tour. Il ne reste qu’à confirmer ce résultat
Élue en 2014 à la tête de la commune de PugetVille, Catherine Altare est candidate à sa succession avec la liste « Continuons ensemble pour Puget-Ville ». En tête au premier tour, elle fait figure de favorite.
Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?
Le taux d’abstention a été plus élevé qu’en où nous avions eu presque % de participation. Nous sommes arrivés en tête, il ne nous a manqué que voix pour passer au premier tour. Avec davantage de votants, peut-être que l’on passait directement, même si nous n’aurions pas eu le même score qu’aux dernières élections (%).
Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour?
Il y a trois projets. On retrouve un tronc commun. Mais il y a de grosses différences. Dont le bassin d’eau de Marie-Laurence Floch-Malan, qui nous paraît irréalisable. La troisième liste, celle de Tayeb Ghezali, nous ne la comprenons pas trop. C’est un projet est proche du nôtre. Ils sont contre la zone artisanale de la Lauvette, alors qu’ils en proposent une de leur côté.
Cet entre deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il selon vous rebattu les cartes ?
Dans certaines communes, peut-être. Mais je ne suis pas certaine que cela engendre de grands changements ici. La campagne a été mise entre parenthèses et a repris depuis - jours. Nous étions concentrés sur l’arrêt de l’activité et la réorganisation des services.
Avez-vous modifié votre projet au regard des conséquences de la crise sanitaire ?
Non, car nous étions assez en adéquation avec les réalités locales. On avait un programme qui correspond aux capacités financières de la commune et qui répond aux attentes des administrés. Par contre on craint une baisse des subventions pour le prochain mandat. La dette de l’État s’est alourdie donc nous pensons que tout le monde va en pâtir.