V. Garello : « Incarner le véritable changement » Saint-Maximin
Vesselina Garello souhaite rassembler face à deux candidats représentant la scène politique locale depuis plusieurs décennies et « le déclin de la commune »
Élue depuis 2014, dans la majorité puis dans l’opposition, Vesselina Garello est arrivée en troisième position au soir du premier tour, plus de dix points derrière Christine Lanfranchi et Alain Decanis. Mais à ses yeux, « tout reste possible ».
Quelle analyse faites-vous des résultats du premier tour ?
Les électeurs ont exprimé une volonté de changement. La majorité sortante fait un petit score, et l’opposant historique ne parvient toujours pas à rassembler pas au-delà de son socle… Nous sommes derrière mais tout est encore possible.
Quel regard portez-vous sur le choix proposé aux électeurs de la commune lors de ce second tour ?
D’un côté, la candidate de la majorité sortante, dont on connaît le bilan et les méthodes. De l’autre, un opposant qui perd élection après élection… Notre liste est la seule à ne pas être comptable de l’état de déclin dans lequel se trouve la commune aujourd’hui : pas de bassin d’emploi, pas de réseau de transports vers les bassins d’emplois, peu d’équipements de loisirs pour la population, aucune action pour l’environnement ou si peu… Nous devons rassembler les électeurs souhaitant un réel changement.
Cet entre-deux tours exceptionnel, avec la crise sanitaire, a-t-il selon vous rebattu les cartes ?
Pas d’un point de vue électoral je pense. Nous avons de notre côté procédé à de nombreuses actions, comme la plateforme de courses en ligne qui a généré plus de euros de chiffre d’affaires pour les commerçants et producteurs locaux. Nous avons appelé des personnes isolées au téléphone, confectionné des blouses pour les soignants… Sans le claironner, nous avons démontré que nous sommes actifs et réactifs.
Avez-vous modifié votre projet au regard des conséquences de la crise sanitaire ?
Oui, il le fallait. Par exemple en allant encore plus loin au niveau environnemental, sur le soutien aux commerçants et producteurs locaux. Et en anticipant un soutien aux entreprises qui vont faire face à une crise économique violente. Par exemple, nous baisserons la fiscalité locale jusqu’au retour à une activité « normale ». Cela n’entravera pas nos priorités, comme l’attractivité du centre-ville, la construction de nouveaux parkings, la lutte contre les incivilités, un verdissement du centreville ainsi que de nombreuses actions pour la