Fête de la musique : des notes d’espoir résonnent en sourdine Toulon
Crise sanitaire oblige, la 39e édition de cette célébration populaire a dû, à l’instar de nombreux aspects du quotidien, s’adapter au contexte et se réinventer pour exister malgré tout À Hyères, la musique s’est déconfinée
Hier, pas de groupes installés par sur chacune des places emblématiques de Toulon : pour cause de crise du covid-19, la Fête de la musique n’a pas résonné comme les années précédentes dans les rues de la capitale varoise. Pourtant, elle a bel et bien eu lieu. Sur le web d’abord, grâce à une première en France : l’organisation, par l’association NO/ID* d’une édition virtuelle et en multiplex, avec plus de cinquante heures de musique cumulées. Mais aussi dans divers établissements de la ville, répartis à travers les quartiers et qui avaient choisi de faire venir groupes de rock, de reggae, de variété ou encore des DJs. Petit tour d’horizon – non exhaustif – d’une Fête de la musique pas comme les autres, devant un public certes clairsemé, mais pas mécontent de célébrer aussi l’arrivée de l’été.
Au Temple Beer, Gérald et Richard ont ouvert exceptionnellement pour la fête de la musique. expliquent-ils. Le groupe Leeds a secoué la place de l’Équerre hier soir avec ses reprises rock pour saluer le début de l’été.
Hier matin place Massillon, le groupe Baton Rouge a lancé une fête de la musique exceptionnelle, première animation post-confinement.(Photos
Sous une chaleur estivale, c’est en fanfare avec le groupe Baton Rouge que la fête de la musique a débuté ce dimanche matin à Hyères. Toute la matinée les groupes Baton Rouge, Nola French, Street music band, Bandasaï (sans oublier la moto sono) se sont succédé en centre-ville et dans les fractions. Les commerçants avaient été invités à ouvrir pour jouer le jeu de ces animations musicales programmées tout le matin. Certains l’ont fait, notamment en centre-ville, à l’exception notable de la place Massillon, mais il n’y avait pas la foule. Si les terrasses des cafés étaient clairsemées, les clients et commerçants étaient ravis de cette toute première animation post-confinement.
Interrompues l’après-midi, les déambulations musicales des groupes devaient reprendre en début de soirée et se poursuivre jusqu’à 22 heures. Certains cafés et restaurants avaient eux aussi prévu des animations en soirée.
(ici aux côtés d’Emmanuel l’épicier et de Gilles le pizzaïolo), qui a animé L’Épicerie simple avec des sons bien à lui.