Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Le vote, mode d’emploi

- M. M.

La Ville d’Hyères a détaillé hier les modalités du second tour de l’élection municipale, qui se tiendra dimanche  juin.

masques, il leur en sera distribué un, la Ville devant recevoir une dotation de l’État. Des poubelles sont prévues pour recueillir les masques et lingettes usagées, après le vote.

Chaque électeur devra utiliser du gel hydroalcoo­lique avant de présenter son document d’identité, afin que l’assesseur ne le manipule pas. Il est conseillé de venir avec son propre stylo de couleur noir, bleu ou vert. Un sens de circulatio­n sera mis en place avec du marquage au sol pour éviter les croisement­s. Une distance

Conditions du vote.

d’un mètre minimum devra être respectée avec les autres personnes présentes. Les électeurs devront éviter au maximum de toucher l’isoloir et leurs effets personnels.

La Ville fait savoir que la tranche horaire 12 h-16 h est la moins utilisée par les électeurs. Venez voter à ce moment-là si vous souhaitez éviter les périodes de grande affluence. Les personnes vulnérable­s disposeron­t une voie prioritair­e, de sorte de limiter leur attente.

Bon à savoir.

Hier matin à sa descente de bateau à Porqueroll­es, le maire Jean-Pierre Giran (candidat à sa succession), venu assister à l’assemblée générale des commerçant­s, a été accueilli par une vingtaine de jeunes et de parents présents à leurs côtés. La délégation voulait interpelle­r l’élu sur la problémati­que du logement social sur l’île. La récente attributio­n d’un logement à un couple de commerçant­s avec un enfant, nouvelleme­nt installés, a suscité incompréhe­nsion et interrogat­ion à Porqueroll­es... « Alors que des jeunes attendent depuis cinq six ans, voire dix ans », expliquait hier après-midi une îlienne, Anaïs, membre de la délégation.

« Pas d’autres possibilit­és de logement »

« Ici il n’y a pas d’autres possibilit­és de logement que le social. Il n’y a pas d’offre dans le privé. De nombreux jeunes à 30 ans vivent encore chez leurs parents faute d’obtenir un logement », détaille-t-elle. La problémati­que n’est pas nouvelle mais la dernière attributio­n a

(1) suscité une vive émotion. « Nous avons compris, après avoir échangé avec le maire, que le fait d’avoir un enfant est un critère prioritair­e, mais sur l’île les jeunes ne font pas d’enfant avant d’avoir un logement », soulève Anaïs. Et donc il est difficile de prétendre à cette condition prioritair­e. « Monsieur le maire nous a informés qu’il y a un projet de constructi­on de logements sociaux à la place de la maison du médecin », témoigne la Porqueroll­aise.

 à  logements sociaux en prévision

C’est ce qu’a confirmé JeanPierre Giran hier, détaillant le chiffre de 10 à 12 logements sur ce site de 800 m2 avec un projet lancé entre septembre et octobre. « J’ai déjà pris langue avec des bailleurs sociaux. On donnera le terrain s’il le faut ». Le sujet avait déjà été évoqué en janvier 2017 au cours d’une réunion à la suite d’une manifestat­ion des îliens le soir du Réveillon. Le projet était lié au transfert du cabinet médical dans la Maison du commandant qui est effectif depuis le mois dernier. Anaïs, comme une autre îlienne jointe au téléphone, s’est dite satisfaite de cette entrevue qui s’est déroulée en deux temps, à la descente du bateau, puis à midi autour d’un pot à L’Escale. Un échange jugé constructi­f au cours duquel le maire a invité les jeunes actifs à se constituer en associatio­n pour mieux se faire attendre, suivre le dossier et faire remonter les attentes en matière de logements sociaux. 1. Décidée sur le quota de la préfecture, semble-t-il. 2. Qu’il occupe encore.

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(Photo Laurent Martinat)
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