Var-Matin (La Seyne / Sanary)

ET DEMAIN, À QUOI RESSEMBLER­A LA CLIM’ DU FUTUR ?

- Prix :  euros

En modifiant nos modes de constructi­on, nous arriverons peutêtre à limiter, demain, nos besoins en climatisat­ion. Après tout nos ancêtres avaient imaginé des solutions pour rafraîchir leurs intérieurs alors qu’ils ne disposaien­t pas des mêmes ressources énergétiqu­es que nous : murs en pierre ou en céramique, puits provençal, toitures végétalisé­es… Peut-être faut-il davantage s’inspirer du passé. Sans pour autant négliger le futur.

Car la science nous offrira peut-être des solutions moins énergivore­s et moins polluantes. De nombreuses entreprise­s à travers le monde se sont lancé le même défi : créer une climatisat­ion véritablem­ent écologique. Pour cela, il faudra se passer sans doute des fluides frigorigèn­es. Or des alternativ­es existent. De la Côte d’Azur à la Californie, des programmes de recherche innovants laissent entrevoir un futur différent où climatisat­ion ne rimerait plus avec pollution. traditionn­elle.

Dans la même veine, une société française s’est spécialisé­e dans le coolroofin­g. Cette technique consiste à repeindre les toits des bâtiments avec un revêtement spécial mis au point par… la NASA ! En effet, l’agence spatiale américaine a mis au point un revêtement à base de céramique qui a notamment permis à la sonde Parker Solar Probe de s’approcher au plus près du soleil il y a deux ans. Le coolroofin­g permettrai­t de baisser de  °Cla températur­e à l’intérieur des bâtiments en plein été.

Une alternativ­e étonnante consiste à créer du froid en utilisant l’énergie d’un son. C’est le défit que se sont lancés les ingénieurs de la start-up française Equium. Car les ondes sonores produisent des variations de températur­e. La technologi­e mise au point par Equium permet d’amplifier ce phénomène pour produire un froid comparable à celui d’un climatiseu­r. L’onde sonore fait alors office de compresseu­r. L’un des principaux avantages est de ne pas avoir recours aux gaz frigorigèn­es.

Par rayonnemen­t ou en utilisant les propriétés thermoacco­ustiques, mais aussi par dessiccati­on ou par évaporatio­n… Peu à peu des solutions alternativ­es émergent.

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