Benoit Bazile veut croire à un retournement à Cuers
Celui qui est encore adjoint aux finances n’apparaît pas dans la peau du favori dimanche pour le 2nd tour mais espère une mobilisation pour sa candidature
Quatrième le 15 mars au soir (12,79 %), Benoit Bazile aborde le second tour de ce dimanche dans un rôle de trouble-fête qui lui sied parfaitement. Même liste – malgré une fusion ratée avec la liste LREM de Christine Ibanez durant l’entre-deux tour – même programme, celui qui est encore pour quelques jours adjoint aux finances sait que sa position n’est pas la plus facile pour conquérir la mairie. Qu’importe, lui y croit et compte sur les Cuersois pour faire mentir les statistiques. Sur ses électeurs d’abord, sur les abstentionnistes du premier tour ensuite, ou encore sur ceux qui n’auraient pas apprécié certaines fusions de l’entre-deux tours. Il appelle les électeurs à « encore se mobiliser dans cette dernière ligne droite et faire un choix pour un programme qui ne laissera pas Cuers comme il l’est actuellement. Il y a un gros potentiel voix qui ne s'est pas exprimé, souligne Benoit Bazile. Où vontelles aller ? D'un côté on a une alliance Chable/Ambrogio, de l'autre Bizien/LREM. Est-ce que les gens sont prêts à voter pour des alliances improbables ? » s’interroge-t-il.
On se revendique comme la seule liste « républicaine » (comprendre sur la ligne Les Républicains), ça parle à tout le monde. Sinon les électeurs ont le choix entre les extrêmes ou le centre avec LREM. » Et de poursuivre : « On va jusqu'au bout, on va redistribuer l'intégralité du programme et prouver qu'on a un véritable fond et pas que des mesurettes. » C’est donc avec les mêmes noms, les mêmes visages et le même programme que Benoit
Bazile se présente face aux électeurs pour ce second tour bien indécis.
Programme contre mesurettes
S’il admet que ce sera difficile, Benoit Bazile mise sur ses idées pour combler son retard et réaliser un coup de Trafalgar. « Ce n’est pas de l’orgueil précise-t-il. C’est l’envie d’essayer de continuer un travail entamé il y a 3 ans et celle d’un jeune papa qui a une vision pour l’avenir de