M. Boujenah lève le voile sur le festival
Si le site de réservation du festival de Ramatuelle, annonce encore un menu « provisoire », pour le comédien Michel Boujenah, « la programmation est bouclée », se réjouit le directeur artistique de l’événement culturel, dont ce sera la 36e édition. Reste à savoir si les spectateurs « seront mille, 700 » ou moins dans les restanques du théâtre de verdure. « L’organisation a fait des propositions, des plans avec la Préfecture du Var en fonction des récentes réglementations ». Tout en espérant que d’ici fin juillet, les conditions sanitaires évoluent encore dans le bon sens. « On ajustera jusqu’au dernier moment en fonction de l’évolution des choses, on prendra zéro risque. On est encore dans une période d’exceptative ». Dans ce contexte, « c’est quasi un acte militant. Certans
artistes envisagés n’ont pu confirmer : Gad Elmaleh ne pouvait roder son spectacle avant de venir à Ramatuelle ». Impossible pour Aain Souchon de repartir sur la route avec ses musiciens pour une seule date.
Artistes mobilisés
Mais à partir du 1er août, se succéderont tout de même, l’humoriste Jarry, le duo François Berléand-François Xavier-Demaison dans la création « Par le bout du nez ». Dans « Inconnu à cette adresse », Michel Boujenah lui-même donnera la réplique à Charles Berling dans cette pièce tirée des Lettres de Kressmann Taylor. Pierre Palmade sera de retour à Ramatuelle pour interpréter une sélection de ses sketches. Parfum de comédie déjantée distillé par « Le Muguet de Noël », avec le duo Frédéric Bouraly (Scènes de ménage) et Lionnel Astier, pilier de la série Kaamelott. Au rayon comédie encore, la création « Et pendant ce temps Simone Veille ! », traversera l’histoire du droit des femmes. Le comédien Jacques Weber sera sur la scène du théâtre de Verdure ave un texte de Victor Hugo, dans l « Hugo au Bistrot ». En clôture de ce festival, le chanteur Abd Al Malik s’inspire de l’art pictural pour évoquer la recherche d’identité dans le monde contemporain. « C’est un moment important, conclut le directeur artistique. Il faut saluer le fait que ces artistes viennent. Il faut recommencer à rire, pleurer. »