Toulon Des organisations syndicales de l’enseignement en colére
Les délégués des organisations syndicales CGT Educ-action, FNECFP FO et Sud éducation, se sont rendus mercredi après midi à l’Inspection académique du Var. Ils ont dénoncé des « réorganisations brutales de leur travail », « des pressions hiérarchiques inacceptables »et« une gestion désordonnée des établissements scolaires, imposée à coups de mesures contradictoires ». Ils ont aussi regretté que leur « ministre mette à profit la crise sanitaire pour avancer dans ses objectifs de remise en cause de l’école publique et des statuts des personnels. »
Leurs revendications
Ils ont remis et commenté leurs revendications au directeur académique des services de l’Éducation nationale. Les syndicalistes demandent l’abandon des missions de territorialité, sport, santé, culture civisme (2S2C), développées par certaines collectivités territoriales, pour compléter les enseignements scolaires. Ils exigent l’arrêt des suppressions de postes et la création des postes nécessaires, la création d’un statut pour les Accompagnants d’élèves en situation de handicap (Aesh) « avec un vrai salaire » et l’abrogation de la réforme du baccalauréat et du lycée, des épreuves communes de contrôle continu (E 3C) et de Pacoursup. Ils demandent l’augmentation des salaires et du point d’indice et l’arrêt total des mesures et procédures engagées contre les personnels ayant participé à des actions syndicales contre les réformes et le Bac Blanquer. A l’issue de la rencontre, les émissaires communiquaient leur déception : « On a l’impression qu’on est sous un rouleau compresseur. On nous écoute sans prendre de notes. Nous sommes en colère nous ne laisserons pas faire... »