Vaste plan de soutien économique à Ste-Maxime
Après les aides consenties par l’État, la Région et la Communauté de communes après la crise sanitaire, la ville a pris plusieurs mesures d’aide en faveur des entreprises et commerces locaux
Nous avons conscience que de nombreux professionnels ont été en rupture totale d’activité ». Après le choc de la crise sanitaire et de son impact sur le monde économique, le maire Vincent Morisse a décidé de plusieurs mesures de soutien aux entreprises. Il suit, en cela, le mouvement initié par l’État et la Région et tout récemment par la Communauté de Communes du golfe de Saint-Tropez qui verse une aide directe de 1 500 € aux petites sociétés sur la base de certains critères (lire V.M. du 19/06/20).
Redevances TLPE et ODP : baisse de %
Au niveau communal, une première décision avait été prise dès le déconfinement avec les commerçants de l’UMCA, pour la gratuité du stationnement, qui est effective jusqu’au 30 juin. « En juillet et août, nous revenons à un régime normal mais poursuivons nos mesures d’aide, en proposant deux heures de stationnement gratuit dans tous les parcs fermés - y compris celui du port - et une heure pour les places en voirie ». Mais attention, cette franchise est relative et si les deux heures sont dépassées, l’usager devra s’acquitter du montant total. La deuxième mesure est prise au niveau de l’ODP ou occupation du domaine public,
Le maire Vincent Morisse, l’adjointe au commerce Isabelle Carbon et la directrice commerce de la ville Sandrine Le Gac, mobilisés pour les entreprises maximoises.
dont la redevance sera exonérée de 50 %. Elle touche tous les professionnels saisonniers ou sédentaires, plages, kiosques, marché couvert, accrobranche, etc. Un geste qui coûte 400 000 € à la ville. L’autre geste concédé par la commune concerne la taxe locale de publicité extérieure (TLPE) avec, là aussi, une exonération de 50 % : « L’objectif est de n’exclure aucun acteur économique de la ville » souligne Sandrine Le Gac, la directrice
du commerce de la ville. Cette mesure s’adresse à toutes les entreprises, des commerces du centre-ville aux entreprises de Camp Ferrat, des Moulins ou de Chancori, en passant par les taxis. Un coût pour la ville de 50 000 €.
Publicité gratuite
La société d’économie mixte de la ville participe à l’effort, via les publications de l’office de tourisme (L’Essentiel, Destination et ses déclinaisons italienne et allemande),
dont les droits de parution seront gratuits et donc remboursés. Coût : 163 000 €. D’autres actions avaient été initiées par la ville, comme la campagne d’affichage au profit des commerçants locaux, qui se poursuit aujourd’hui en faveur des bars et restaurants. Au total, la ville estime que sa baisse de recettes (aides, stationnement, Casino, etc.) représente une fourchette de 4 à 5 millions d’euros. « Mais nous préférons raisonner
en termes de gains pour les entreprises. Notre souhait est qu’ils passent le cap de la crise » précise Vincent Morisse, qui maintient certaines animations estivales comme les soirées au théâtre de la mer, les stands de la zone piétonne et les marchés et brocantes des vendredi et lundi soir et reste confiant sur la fréquentation, avec un taux de réservations dans les hôtels de 60 à 70 % en juillet.
La ville s’associe à la grande fête initiée par la Région Sud baptisée : « La Fête des Terrasses ». Son objectif est de célébrer ensemble le « retour à la vie » dès le er juillet, sur les terrasses des cafés et des restaurants de sa commune. Dès h, partout à Sainte-Maxime, grands et petits, entre amis ou en famille, sont invités à s’attabler sur les terrasses des cafés et restaurants et de partager le verre de la convivialité pour célébrer la liberté retrouvée à l’occasion du déconfinement. Des kits « terrasses » pour décorer les commerces composés de tee-shirts de service, d’affiches, de banderoles, de fanions, de sousverres et de serviettes en papier, sont à commander gratuitement par les professionnels
jusqu’au juin sur www.lafetedesterrasses. fr