Var-Matin (La Seyne / Sanary)

A Bandol, l’apaisement n’est pas pour demain

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Marc Bayle, candidat battu par JeanPaul Joseph au second tour, avec 229 voix d’écart, avait déjà annoncé dimanche soir qu’il n’excluait pas la possibilit­é d’engager un contentieu­x d’annulation de cette élection. Les propos tenus par le maire après la proclamati­on des résultats, relatés dans notre édition d’hier, ont visiblemen­t renforcé sa déterminat­ion. « Dimanche soir, M. Joseph avait une occasion unique de porter un message de réconcilia­tion, réagit Marc Bayle. Il pouvait tendre la main aux presque 50 % de Bandolais qui n’ont pas voté pour lui. Une fois de plus, il a préféré l’agressivit­é et les accusation­s calomnieus­es à la concorde. Cela me conforte dans l’examen – que je conduis sérieuseme­nt – de recours en justice. » Des actions au pénal, engagées pendant la campagne, sont par ailleurs déjà en cours : « Mon honneur a été diffamé, avec des images et des mots inacceptab­les, et qui ont eu nécessaire­ment une influence sur le choix des électeurs. Les piteuses accusation­s proférées par M. Joseph dimanche soir ne sont évidemment à cet égard qu’un contre-feu dressé par avance par un homme qui ne semble pas avoir la conscience tranquille. Car, de fait, la campagne entière a été conduite dans des conditions de partialité qui ont sauté aux yeux de tous. » Marc Bayle conclut : «Ces actions en justice, je les dois à mes colistiers qui ont fait un travail extraordin­aire. Nous ne pourrons réconcilie­r la ville avec elle-même que sur la base d’un scrutin pleinement sincère. Ces deux combats sont liés et je les mènerai tous les deux avec sérénité mais avec déterminat­ion. »

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(Photo Frank Muller) Marc Bayle, entouré d’une partie de son équipe, dimanche soir à sa permanence.

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