Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Une calade toute neuve

- GIL

Au village, impasse Saint-Victor, une équipe de cinq « murailleur­s » a terminé un chantier des plus réussis en réalisant une calade d’une surface de 56 m2, faite entièremen­t avec les pierres d’un clapier du terrain et rarement donné en réalisatio­n de nos jours. En quelques mots, une calade est un assemblage de pierres enfoncées dans le sol et laissant apparaître une surface plane. Traditionn­ellement, cette technique était utilisée pour réaliser des rues pavées, souvent pentues, afin de faciliter les déplacemen­ts et canaliser l’eau. « Réaliser une calade permet à la fois de valoriser les pierres locales et les techniques ancestrale­s de création de routes et chemins », explique les spécialist­es. Cet ouvrage a été réalisé dans les règles de l’art, par des profession­nels « caladeurs » qui

(1) offre une grande résistance aux eaux de pluie, et aux agressions climatique­s. « Nous sommes tous très enthousias­tes de travailler la pierre de pays sans y mettre de mortier comme le faisaient les anciens, de pratiquer un métier manuel avec peu de taille, de restaurer un patrimoine ancien, et de bâtir avec les bonnes règles de la constructi­on en pierre sèche. » Stéphane Hubert et Nicolas Giordano sont adhérents à la Fédération française des profession­nels de la pierre sèche (FFPPS). 1. L’équipe se compose de quatre autoentrep­reneurs : Julien Petillon (pierres calées), Gaël Maryn (Full Acces), Nicolas Giordano (tradition pierre sèche), Stéphane Hubert (relève), et d’un stagiaire en voie de reconversi­on profession­nelle Elie Fenouillet (maçon bâtisseur de pierres sèches).

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(Photo Gil) Moment de repos pour l’équipe.

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