Déjà beaucoup de marques d’intéret
Dans la lignée de l’entreprise « Soleil du Sud » (lire ci-dessous), l’entreprise va donc essaimer des potagers bio çà et là. « Il ne s’agit pas de se précipiter, observe Julien Vert. On envisage de créer deux ou trois potagers par an, pas davantage, pour privilégier la qualité. » Parmi les élus prenant la parole, le maire du Val Jérémy Giuliano disait toute son émotion et sa fierté qu’un tel projet, « qui reconnecte le monde économique au monde agricole » trouve sa source sur sa commune. « Les entreprises peuvent remplacer leurs séances de karaoké en guise de teambuilding, par une action concrète de maraîchage local, en impliquant ses salariés ». Philippe Brel, député suppléant, louait un projet « qui coche toutes les cases du développement durable et de la transition écologique
l’économie sociale et solidaire, avec l’obtention du label ASUS », ou encore « un engagement social : on croit fermement au développement de potagers comme vecteur d’emplois ». ». Il confiait aussi sa volonté d’inscrire l’entreprise Estandon Vignerons, qu’il dirige, dans cette voie. « Il va falloir que l’on se voie rapidement », lançait pour sa part Didier Brémond, président de l’agglo Provence verte, à Laurence Berlemont. « On peut en effet réfléchir à des maraîchages de ce type à proximité immédiate des zones d’entreprises, comme à Nicopolis ou au parc du chemin d’Aix, à Brignoles... On voit que la pression de la population est forte, et légitime, pour aller dans cette voie. Il ne s’agit pas seulement de faire des discours ; il s’agit d’agir, comme vous le faites. » A ce rythme, le carnet de commandes de « Potagers & compagnie » pourrait bien se remplir à grande vitesse, comme son savoureux et coloré panier hebdomadaire.
Le long de la Ribeirotte, c’est ainsi un projet « en tous points vertueux » qui pousse au coeur de la Provence verte.