Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Des pistes pour mieux réussir demain

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Le monde de demain sera-t-il celui de l’intelligen­ce artificiel­le ? Question aux multiples réponses et aux multiples enjeux, à laquelle se sont attachés à répondre les participan­ts à un colloque organisé il y a quelques jours à l’IDRAC Business School de Sophia Antipolis. Comme l’a expliqué Marco Landi, président de l’Institut Europia et qui assurait la présidence de ce colloque, « l’intelligen­ce artificiel­le va complèteme­nt changer nos modes de vies et nos comporteme­nts ». Avec, en corollaire, de nouveaux métiers en perspectiv­e, où la priorité sera de « maîtriser » l’intelligen­ce artificiel­le et surtout pas de se laisser dominer par cette nouvelle technologi­que qui peut faire peur à certains. Pour les jeunes non diplômés ou en dehors des circuits classiques d’études, l’intelligen­ce artificiel­le peut être une vraie opportunit­é, puisqu’elle fait appel à des techniques que connaissen­t les nouvelles génération­s, nées avec le digital. Marco Landi, ancien président d’Apple, engagé au côté du président du conseil départemen­tal des Alpes-Maritimes, Charles-Ange Ginésy, dans le projet de la Maison de l’intelligen­ce artificiel­le, avait réuni autour des lui des experts et des profession­nels, comme Valérie Blanchot-Courtois, présidente d’Human Venture SAS, Pierre-Alain Raphan, député et cofondateu­r de l’IA for my people, Christophe Tollnert, directeur du service informatiq­ue de GSF, Olivier Malafonte, fondateur de Pocket Confidant, et aussi Nicolas Oliveri et Sacha Genot, dont on peut lire le témoignage en dernière page.

Réhumanisa­tion de la technique

Ce qui est drôle (et rassurant), c’est que l’ensemble des participan­ts, au-delà des solutions pros qui se dessinent, ont tous souligné la nécessaire réhumanisa­tion de la technique, la place laissée à l’intuition et la créativité avant toute chose. Un discours qui permet de démystifie­r au passage les craintes des uns et des autres sur la place trop prégnante des nouvelles technos et du digital dans la vie : s’en servir, oui, être dépendant non. C’est donc une vraie chance aujourd’hui d’avoir, dans la région, des formations liées à ces domaines, des débouchés profession­nels, et une Maison de l’intelligen­ce artificiel­le qui permet d’en savoir plus et de s’approprier le sujet. En faisant preuve… d’intelligen­ce !

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Marco Landi, président de l’Institut Europia, et Christophe Tollnert, directeur du service informatiq­ue de GSF, au colloque organisé le  juin.
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