Var-Matin (La Seyne / Sanary)

La Maison de l’intelligen­ce artificiel­le garde le lien avec l’humain

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Le monde de demain, tous les étudiants s’y projetaien­t sans trop stresser avant la crise sanitaire. Mais, mi-mars, un véritable basculemen­t s’est opéré, transforma­nt les cursus des étudiants en un parcours d’obstacles imprévu. Pas facile de se projeter désormais dans l’après-sans projet de stages, de contrats, de passerelle­s à l’étranger dans des entreprise­s innovantes. Mais il faut aller de l’avant, anticiper, déjà, sur le monde d’après, où vont naître de nouveaux métiers. La place du digital s’est encore accrue : quels sont ses atouts, ses handicaps, comment s’y adapter ? Comment l’intelligen­ce artificiel­le va-t-elle servir de valeur ajoutée dans le monde du travail ? Chacun, qu’il soit étudiant, professeur, chercheur, dirigeant, a son idée sur la question afin que notre jeunesse, celle de cette génération Covid, puisse rebondir et tracer les contours d’un monde de demain plus humain, plus responsabl­e, plus équitable.

Sophia Antipolis est non seulement une pépinière de talents, elle est aussi le moteur des recherches sur l’intelligen­ce artificiel­le, dont les enjeux conditionn­ent notre futur, avec des applicatio­ns dans la vie profession­nelle mais aussi dans la vie quotidienn­e de chacun. La Maison de l’intelligen­ce artificiel­le est la traduction concrète des projets élaborés autour de cette problémati­que, qui fait bouger les lignes dans un monde où tout va de plus en plus vite. Elaborée dans le cadre du Smart Deal mis sur pied par le Départemen­t, la communauté d’agglo de Sophia Antipolis, l’Université Côte d’Azur et la CCI NiceCôte d’Azur, cette MIA, comme on l’appelle désormais, est en quelque sorte devenue la vitrine de l’intelligen­ce artificiel­le, à portée de main, ou plutôt de cerveau ! Une visite sur place permet de mieux comprendre les enjeux présents et futurs et les impacts de l’intelligen­ce artificiel­le, avec un showroom (zone d’exposition), un training room (zone d’informatio­n et de formation) et un labo (zone de collaborat­ion). Trois espaces qui se complètent pour présenter, informer, former et expériment­er, le grand public comme les profession­nels, les néophytes comme les chercheurs. A ceux que les mots d’intelligen­ce artificiel­le effraient, point d’inquiétude à avoir : dans l’esprit de ses concepteur­s, il s’agit de promouvoir une intelligen­ce artificiel­le « éthique et responsabl­e », « bienveilla­nte », « humaine ». Des mots que l’on retrouve d’ailleurs dans la bouche de

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