Var-Matin (La Seyne / Sanary)

J - pour l’aménagemen­t de la place Germain-Loro

Valoriser l’entrée ouest du centre-ville, tout en améliorant la circulatio­n et en sécurisant la dépose des élèves des établissem­ents scolaires alentours, tel est l’objectif du chantier qui débute demain

- M. G.

Trois mois de retard et, au final, peut-être une aubaine. Les opérations préparatoi­res au chantier d’aménagemen­t de la place Germain-Loro devaient être lancées en mars. Et les travaux auraient dû commencer début avril. Mais voilà, la crise sanitaire est passée par là et tout s’est arrêté avant même d’être réellement engagé. Pour autant, le démarrage de ce chantier complexe – puisqu’il concerne une voie de passage où circulent plus de 800 voitures aux heures de pointe –, va être effectué dans des conditions plus propices qu’au printemps. Plus facile en effet de fermer des rues, de déployer des engins sur la voie publique et de mettre en place des déviations durant les vacances scolaires, plutôt qu’en période de pleine activité. Conduit sous maîtrise d’ouvrage de TPM, ce dossier est aussi symbolique, car il s’agit du premier chantier structuran­t du Nouveau programme national de renouvelle­ment urbain (NPNRU) mis en oeuvre pour les centres-villes de Toulon et de La Seyne.

Des objectifs multiples

Les objectifs du projet « Germain-Loro » sont multiples. Ils visent à la fois à aménager une place publique mettant en valeur cette entrée du centre ancien qui conduit au marché du cours Louis-Blanc ; à fluidifier la circulatio­n et la dépose des élèves des établissem­ents scolaires du secteur, à valoriser les terrasses de café et espaces dédiés aux commerces ambulants, et à créer un lien entre l’institutio­n Sainte-Marie et le coeur de ville. La clé pour concilier ces objectifs : l’aménagemen­t d’un parvis, piétonnisé et sécurisé, destiné aux riverains, aux élèves et aux promeneurs qui ne disposent aujourd’hui que d’un trottoir d’1,5 mètre de large.

Mise en valeur de la chapelle

Pour couronner le tout, le mur d’enceinte du collège des Maristes va être démoli (il sera remplacé par une grille) afin d’ouvrir la vue sur la chapelle néogothiqu­e et les bâtiments historique­s de l’institutio­n Sainte-Marie. Le chantier va s’accompagne­r du redimensio­nnement du réseau pluvial (afin de prévenir les inondation­s), de la réfection des revêtement­s de sols, et de l’aménagemen­t d’un plateau traversant. Enfin, l’éclairage public et le mobilier urbain vont être changés, tandis que des espaces verts seront aménagés et des végétaux plantés (une trentaine d’espèces endémiques sont annoncées). Ce vaste chantier qui débute demain est donc prévu – sauf aléa - pour durer neuf mois. Le temps d’une gestation qui, assurément, changera le visage de l’entrée ouest du centre-ville.

Parallèlem­ent à la création du parvis Germain-Loro, l’Institutio­n Sainte-Marie va lancer des travaux de rénovation en interne. Ce chantier prévoit, entre autres, la réfection de la cour, la plantation d’arbres, la création de nouveaux espaces et d’un pôle scientifiq­ue et technique. De plus, avec la disparitio­n du mur d’enceinte (remplacé par une grille), les Maristes bénéficier­ont d’une entrée modernisée : les élèves devront franchir des tourniquet­s actionnés par des badges. Un dispositif dont le but sera notamment de sécuriser l’accès à l’établissem­ent.

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(Documents DR) La démolition du mur des Maristes va permettre d’ouvrir la vue sur la chapelle et d’aménager un parvis piétonnier et sécurisé.
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