L’AMAP prête pour l’été
Avec ses 120 adhérents, l’association pour le maintien d’une agriculture paysanne cogolinoise est une des plus importante du Golfe. Immersion
Du côté du rond-point de Font Mourier, de superbes paniers garnis de légumes, dans lesquels la couleur verte prédomine, attendaient les heureux adhérents de l’AMAP (association pour le maintien d’une agriculture paysanne) de Cogolin. L’ambiance se veut avant tout conviviale sur les terres de Yann Ménard au Jardin de La Piboule. Les bénévoles présents en fin de journée attendent joyeusement les bénéficiaires, après avoir préparés les fruits et légumes de saison prêts à emporter, puisque le principe est que l’acheteur ne choisit pas mais reçoit ce que la saison lui offre. La structure cogolinoise compte quelque 120 adhérents et fonctionne les mardis et vendredis en été (18 h 30) et le mardi en hiver (18 h).
Production locale et qualité des produits
Présidente depuis 2006, soit deux ans après la création de l’AMAP, Georgette Korhel peut s’appuyer sur une dizaine de bénévoles. Le concept pour devenir amapien est simple : il suffit de prendre une adhésion avec une cotisation de 12 euros pour l’année, avant de pouvoir passer commande et de venir remplir son panier, d’un montant de 25 euros. À la vue des cageots débordant de superbes fruits et légumes, on se dit que le prix est juste.
La présidente de l’AMAP de Cogolin Georgette Korhel (au centre) et les bénévoles accueillent les adhérents tout l’été.
Ce qui prime surtout, c’est la qualité des produits : tout est garanti sans aucun pesticide, sans OGM ou autres engrais chimiques. Difficile de trouver mieux avec le goût en prime ! Le collectif défend, tout au long de l’année, la filière de l’agriculture biologique et soutient les producteurs locaux. Certains d’entre eux viennent tout spécialement à Cogolin pour vendre leurs produits. C’était le cas mardi dernier de Sabine, chevrière venue de La Mole avec ses fromages
et de Laëtitia, qui a fait tout spécialement le déplacement de Pontevès pour vendre ses confitures maison. De la volaille et du poisson une fois par mois, de la viande trois fois par an mais aussi du pain, du miel, des oeufs sont également vendus aux amapiens. Les paniers varient, bien entendu, en fonction des saisons. Ils font le bonheur des adhérents qui respectent la nature, ses cycles et ses caprices et désireux de manger sainement.
La navette reliant le village aux Marines (et inversement) fonctionne jusqu’au août, à raison de deux trajets par jour (un le matin, un l’après-midi). Le tarif est de € par trajet et par personne.