Var-Matin (La Seyne / Sanary)

« La procédure pourrait être écourtée »

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Thierry Virolle, directeur de recherches, Laurent Turchi, ingénieur et Fabien Almairac, neurochiru­rgien, sont les principaux investigat­eurs de cette étude.

A quoi correspond­ent les glioblasto­mes ?

Ce sont des tumeurs cérébrales primitives infiltrant­es de haut grade, les plus fréquentes chez l’adulte. Elles touchent essentiell­ement les plus de  ans, et sont particuliè­rement agressives. Malgré la prise en charge thérapeuti­que, elles restent à ce jour incurables, la médiane de survie des patients traités avec le protocole standard étant estimée à  mois en moyenne. Seulement une faible proportion de patients vivent plus de  ans, et très peu malheureus­ement au-delà de  ans après la chirurgie.

Quelle est la place de la chirurgie ?

L’ablation de la tumeur permet de résoudre les symptômes associés à la compressio­n du cerveau par la tumeur : troubles du langage, problèmes de motricité, maux de tête, vomissemen­ts etc.

Quels sont les autres traitement­s de ces tumeurs ?

La prise en charge classique associe radiothéra­pie et chimiothér­apie (temozolomi­de). L’objectif est de tuer les cellules tumorales. Mais malheureus­ement les récidives sont inévitable­s. Cela peut s’expliquer par la sélection et l’amplificat­ion de cette sous-population de cellules tumorales agressives et très résistante­s, les cellulesso­uches de gliome. Elles continuent à vivre, même si on les soumet à des médicament­s très toxiques.

Dans quel délai la molécule que vous avez brevetée pourrait être testée chez des malades ?

Si l’on arrive à faire la démonstrat­ion qu’elle n’est pas toxique chez l’homme, on pourra envisager un essai de principe de faisabilit­é. Sachant qu’il n’existe à ce jour aucun traitement efficace contre le glioblasto­me, la procédure habituelle­ment très longue, pourrait être écourtée.

Comment peut-on soutenir cette recherche sur les glioblasto­mes ?

En se rapprochan­t de l’associatio­n ADeRTU-CHE (), qui nous apporte son aide depuis des années.

(1) Associatio­n pour le développem­ent de la recherche sur les tumeurs urologique­s, cérébrales et pulmonaire­s, présidée par le Dr François Fauchon, radiothéra­peute au CHE (centre de Haute Energie) et collection­neur niçois. Adresse : 10 Boulevard Pasteur, 06000 Nice.

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