Cannes : l’immo a la banane
Selon Jean-Jacques Lépine, président de la SAS Lépine immobilier, la conjoncture affiche un climat idéal autour des célèbres plages de la Croisette.
La situation immobilière à Cannes est active et donc plutôt positive, depuis la sortie du confinement. Les demandes affluent, évidemment du local et du national majoritairement pour l’instant. Bien des foyers demandent des avis de valeurs, envisagent l’acquisition de biens… Je pense que même des personnes qui n’avaient pas forcément de projet fixe jusqu’à présent, envisagent de nouvelles perspectives suite à la crise sanitaire », explique Jean-Jacques Lépine. « Si la pierre est plus que jamais une valeur refuge, Cannes est une ville emblématique qui bénéficie à elle seule d’une conjoncture immobilière atypique. Il y a toujours une clientèle spécifique pour Cannes. »
Nouvelles demandes
« On constate néanmoins des souhaits sensiblement différents », avoue Jean-Jacques Lépine. « Les acquéreurs se dirigent naturellement vers des critères de recherche privilégiant l’espace. Forcément, après les récents événements, on a besoin de respirer, de vivre avec plus d’espace de vie intérieur comme extérieur. Le souhait est d’accéder à un environnement agréable plus vert. Cannes ne déroge pas à la règle ; aussi les personnes qui recherchaient la proximité du centre, de la mer, des plages… modifient quelque peu leurs critères pour privilégier la superficie, ou la présence d’un jardin. L’effet confinement a amené cette réaction, mais c’est avant tout un comportement résolument moderne que l’on constate dans la philosophie d’acquisition ou de vente, tournée vers le retour à l’essentiel, au naturel. »
Plusieurs typologies clients
« L’engouement du marché cannois crée l’adhésion de bien des cibles. En plus des locaux ou des personnes désirant établir leur fief sur la Côte d’Azur, il y a ceux dont l’attraction, l’engouement pour Cannes dépasse sa simple localisation au bord de la mer. Quand sur la Croisette les prix atteignent des niveaux extrêmes, les acheteurs répondent présents ; tout comme, deux rues derrière, le marché est différent et peut séduire n’importe quel portefeuille. »
Des zones recherchées
« Au-delà d’un bien face à la baie, cible d’une clientèle spécifique, les quartiers recherchés sont la basse Californie pour son côté intime et naturel, le Palm Beach pour son côté isolé et le centre-ville pour son dynamisme. Les gens recherchent de l’espace, de l’extérieur mais aussi de la proximité. Certains pourraient partir, s’éloigner dans l’arrière-pays ou dans le Var. Cependant l’amélioration des plages, du bord de mer, le boulevard Carnot, les aménagements effectués permettent de faire évoluer le marché et de pérenniser l’attractivité de Cannes. Nous avons aujourd’hui la chance d’exercer au sein d’une ville dynamique, avec une mairie qui va dans le bon sens et améliore l’ensemble du cadre de vie. »