Var-Matin (La Seyne / Sanary)

Bonne nouvelle pour les finances de la ville

Le premier “vrai” conseil municipal depuis l’installati­on des nouveaux élus a permis d’évoquer la situation financière de la ville. Les conséquenc­es de la crise seront évaluées en fin d’année

-

Elle a été chaude, cette première réunion du nouveau conseil municipal depuis son installati­on... Mais uniquement au sens propre du terme, en l’absence de climatisat­ion dans la Halle du Verger, où les élus se sont réunis à partir de 15 heures. Les débats eux, sont restés courtois durant l’examen des quelque quatre-vingts délibérati­ons à l’ordre du jour. La séance a débuté par un long chapitre financier, avec l’adoption des comptes de gestion et administra­tifs 2019, des affectatio­ns des résultats 2019 et des budgets supplément­aires 2020, présentés par la première adjointe Agnès Rostagno. Et rapidement « l’effet Covid » sur les finances de la ville a été évoqué, en premier lieu par Didier Garcia (opp.), qui s’étonnait entre autres qu’une « baisse des recettes n’apparaisse pas » et notait que « des frais d’étude ont triplé ».

Perte estimée à , million d’euros

« Le budget prévisionn­el avait été voté en décembre, il s’est révélé très en dessous de nos moyens, a répondu le maire Jean-Sébastien Vialatte. L’excédent n’avait alors pas encore été repris et donc nous n’avions pas inscrit certains investisse­ments. » Quant à l’effet Covid, il n’est pas encore chiffré précisémen­t, mais pourrait représente­r « une perte de l’ordre de 1,3 million d’euros ». Une réponse qui a « étonné » Frédéric Boccaletti (opp.), qui avait « déjà émis des doutes en décembre ». « Avant les budgets étaient votés en mars, vous aviez donc présenté un budget bidon », a-t-il estimé. Mais pour le maire, « c’est une bonne chose » que la marge financière de la commune soit plus élevée que prévu : « Le budget de décembre n’était pas bidon, il avait été élaboré en fonction de résultats que nous ne connaissio­ns pas. » Et Agnès Rostagno d’ajouter un peu plus tard que « l’investisse­ment prévu en 2020 est similaire à celui de 2019 ».

Exonératio­ns de redevances

L’effet Covid, il en a été une nouvelle fois question à l’heure de voter pour l’exonératio­n partielle des redevances d’occupation du domaine public et des redevances des terrasses, proportion­nellement à la durée de fermeture des occupants, durant la période du 15 mars au 30 juin. Frédéric Boccaletti, bien que favorable à ces décisions, a souligné que cela créait «une iniquité entre les restaurate­urs qui utilisent le domaine public et ceux qui louent dans le privé ». Mais Jean-Sébastien Vialatte a rappelé que «la commune n’a pas de compétence économique. Il y a une loi, et les circulaire­s du Premier ministre n’ont pas force de loi. Nous avons fait des démarches auprès des syndicats de restaurate­urs afin qu’ils nous fassent remonter les difficulté­s que peuvent rencontrer certains. Je vous propose un bilan à la fin de l’année ».

 ?? (Photo D. Leriche) ?? Jean-Sébastien Vialatte et sa première adjointe Agnès Rostagno ont défendu un budget  « plus confortabl­e » que prévu malgré la crise.
(Photo D. Leriche) Jean-Sébastien Vialatte et sa première adjointe Agnès Rostagno ont défendu un budget  « plus confortabl­e » que prévu malgré la crise.

Newspapers in French

Newspapers from France