À Antibes, le quai des milliardaires au ralenti
C’est l’arbre qui cache la forêt. Son nom : Dilbar. Un méga yacht de m, au e rang mondial par sa longueur en , année de sa mise à l’eau. Ce navire russe est de retour depuis quelques jours au port Vauban à Antibes, impérial, régnant sur le quai des milliardaires qui décidément n’usurpe pas son surnom, ni sa qualité. À son bord, membres d’équipage. Avitaillement et fleurissement contribuent à faire vivre des commerçants d’Antibes. Le Dilbar est un village sur l’eau, l’équivalent d’un grand hôtel, un palace flottant. Mais les méga yachts ne font pas tout. Dix-huit places de grande plaisance contre réparties alentour. « Nos plaisanciers habituels ont décidé de rester. Même s’ils ne partent pas, comme ils le font chaque année, en croisière en Corse ou bien en Italie », dit la capitainerie. « Oui, le port est plein et il fonctionne, mais l’activité est différente. » Ces unités sortent à la journée, au détriment de la location. La fermeture des frontières empêche aux clients de la grande, voire très grande plaisance, de venir. « Ils n’ont pas envoyé leurs bateaux qui passent l’hiver en Floride ou aux Bahamas. D’autres les ont fait rapatrier s’ils se trouvaient en Méditerranée, afin d’en profiter durant l’été. » Les charters tournent. Avec une clientèle européenne. Si le port tourne au ralenti, Antibes aussi. C’est un peu exagéré, mais le yachting dans les Alpes-Maritimes pèse lourd : ports (sur dans la région Sud), emplacements (sur anneaux en tout), plus de établissements et près de emplois pour un chiffre d’affaires de près de millions d’euros.