Projet urbain du centre-ville : la première étape validée
Après avoir confié à Var Aménagement Développement le grand projet de requalification urbaine sur un site de 12 000 m2, la majorité lance le concours de maîtrise d’oeuvre
Il est l’un des dossiers phares de la nouvelle mandature de Robert Bénéventi et de l’équipe de la majorité. L’ambitieux projet de requalification urbaine du centre-ville ollioulais s’est une nouvelle fois invité à la table des élus réunis, avant-hier soir, en conseil municipal à la salle des fêtes. Ambitieux, il l’est à double titre : d’une part, par le programme défini par la commune (lire par ailleurs), et d’autre part, par le coût prévisionnel chiffré à 39,92 millions d’euros hors taxe. « Cette opération d’envergure doit associer la Métropole TPM au titre de ses compétences en matière de voirie et de stationnement, notamment », a précisé le premier magistrat. Après avoir désigné, le 27 janvier dernier, par appel d’offres européen, la société Var Aménagement Développement pour conduire cette opération d’envergure sur un site de 12 000 mètres carrés (lire par ailleurs), les élus ont franchi une nouvelle étape.
Une liste de quatre candidats maximum
Celle d’autoriser le maire à lancer le concours de maîtrise d’oeuvre. Les neuf membres du jury du concours ont été également désignés (six membres de la commission d’appel d’offres, et trois membres experts). Le nombre de candidats invités à remettre un projet est fixé à quatre au maximum, et ce sous réserve d’un nombre suffisant de dossiers répondant aux critères de sélection. Au regard du « travail conséquent et de la perte subie par l’équipe qui sera écartée, et comme « la loi le prévoit », a précisé le maire, « une prime d’un montant de 79 850 euros hors taxe, sera allouée aux concurrents qui auront remis des prestations conformes au règlement du concours. » Un projet ambitieux, qui, selon Claudie Cartereau-Zunino, élue de l’opposition de la liste « Alternative de la Gauche et des Ecologistes », doit, aussi, se prévaloir d’une autre ambition : celle de l’obtention d’un « label éco-quartier » dans le cadre de la transition écologique. « Ce n’est pas un éco-quartier », a nuancé le maire, mais la ville demeurera très attentive à « tout ce qui pourra rendre cette opération autonome en termes d’énergies entre autres ». La demande auprès de VAD d’étudier la géothermie va aussi dans cette prise en compte de critères écoresponsables. Favorable à développer les transports doux, l’élue de l’opposition a demandé « s’il n’était pas possible de profiter de la restructuration du quartier pour prévoir une piste cyclable au niveau de la voie du square de l’Europe prévue en double sens » « Ce qui est recherché, c’est d’éliminer le nombre de véhicules au coeur du village. Pour cela, il faut cette voie à double sens », a répondu Robert Bénéventi. Et de rappeler que le projet prévoit une promenade le long de La Reppe.